+ (33) 1 80 00 80 00

Contact@latelier2rouesmecanique.fr

Lundi – Samedi : 09:00-13:00 / 14:00-19:00

75011 Paris

Renault fait partie des constructeurs automobiles les plus emblématiques de France. Avec des modèles populaires comme la Clio, la Mégane ou le Scénic, la marque au losange a su s’imposer dans le paysage automobile européen. Mais derrière cette notoriété se cache une réalité moins flatteuse : certains moteurs Renault ont connu de sérieux problèmes de fiabilité. Casses moteur prématurées, consommation d’huile excessive, pannes récurrentes… Certains blocs mécaniques sont devenus de véritables cauchemars pour leurs propriétaires.

Pourquoi cet article ? Parce qu’il est facile de se laisser séduire par une bonne affaire sur le marché de l’occasion, sans toujours savoir ce qui se cache sous le capot. Mon objectif est clair : t’aider à repérer les moteurs Renault à éviter à tout prix, que ce soit pour un achat futur ou pour mieux comprendre les risques liés à ton véhicule actuel.

Tu vas découvrir dans les lignes qui suivent une analyse détaillée des blocs moteurs les plus problématiques, les modèles concernés, les symptômes à surveiller et les conseils pour ne pas te retrouver avec une voiture bonne pour la casse.

En bref : les moteurs Renault à éviter

  • 1.2 TCe (2012-2016) : casse moteur fréquente due à une surconsommation d’huile.
  • 1.9 dCi (2001-2006) : turbo et vanne EGR très fragiles.
  • 1.6 dCi (2011-2015) : défauts de coussinets de bielle, risque de casse sans signes avant-coureurs.
  • 2.0 dCi (2005-2011) : problèmes de joint de culasse et consommation d’huile.
  • 1.6 16v RS (2004-2009) : distribution capricieuse, soucis à haut régime.

Avant d’acheter un véhicule Renault d’occasion, pense à vérifier l’année de fabrication et le code moteur. Un bon entretien ne compensera pas toujours un défaut de conception.

Quels sont les moteurs Renault à éviter ?

Moteur Problèmes principaux Modèles concernés Années à éviter
1.2 TCe Surconsommation d’huile, casse moteur Clio 4, Captur, Mégane 3, Duster, Kadjar 2012–2016
1.9 dCi Turbo fragile, vanne EGR encrassée Laguna 2, Scénic 2, Espace 3 2001–2006
1.6 dCi Défaut de coussinets, injecteurs défectueux Mégane 3, Scénic 3, Kadjar 2011–2015
2.0 dCi Joint de culasse, consommation d’huile Laguna 3, Koleos, Espace 2005–2011
1.6 16v RS Poulie de déphasage, fiabilité à haut régime Clio RS (2004–2009) 2004–2009

Tous les moteurs Renault ne se valent pas. Si certains blocs affichent une fiabilité exemplaire, d’autres ont terni l’image de la marque à cause de défauts techniques majeurs. Voici ceux qui posent (ou ont posé) le plus de problèmes, accompagnés de faits précis, de modèles concernés, et des années à risque.

1. Le moteur 1.2 TCe (H5Ft)

moteurs renault a eviter TCe 1.2

Ce moteur essence suralimenté, lancé en 2012, équipe de nombreux modèles Renault, Dacia et même Nissan. Il a été commercialisé jusqu’en 2016, date à laquelle Renault a commencé à reconnaître ses failles.

Modèles concernés : Clio 4, Captur, Mégane 3, Kadjar, Dacia Duster, Dacia Dokker, Nissan Juke.

Problèmes récurrents :

  • Surconsommation d’huile extrême.
  • Usure prématurée des segments de piston.
  • Casse moteur parfois avant 60 000 km.
  • Risques accrus en cas d’oubli ou de retard de vidange.
  • Défaut reconnu par Renault, mais prise en charge souvent partielle ou tardive.

Période à éviter : moteurs renault produits entre 2012 et 2016. Certaines versions corrigées après 2017 sont moins problématiques.

À lire aussi:  Pannes BMW X1 : les problèmes les plus fréquents

2. Le moteur 1.9 dCi

moteurs renaults a eviter 1.9 dci

Très répandu dans les années 2000, ce bloc diesel a équipé un grand nombre de véhicules Renault. Si ses performances étaient intéressantes à l’époque, sa fiabilité a posé de nombreux problèmes.

Modèles concernés : Laguna 2, Scénic 2, Espace 3 et 4, Mégane 2, Vel Satis.

Problèmes récurrents :

  • Casse du turbo à cause d’une mauvaise lubrification.
  • Encrassement chronique de la vanne EGR.
  • Casse moteur due à la défaillance du système d’injection.
  • Boîtier papillon fragile.
  • FAP défectueux sur les dernières versions.

Période à éviter : moteurs renault produits entre 2001 et 2006.

3. Le moteur 1.6 dCi (R9M)

moteurs renaults a eviter 1.6 dci R9M

Présenté comme une alternative moderne et économique, ce moteur a pourtant suscité de nombreuses plaintes. Il équipe des véhicules à partir de 2011.

Modèles concernés : Mégane 3, Scénic 3, Kadjar, Talisman, Nissan Qashqai, X-Trail.

Problèmes récurrents :

  • Bielle coulée entraînant la casse moteur.
  • Injecteurs défaillants, notamment dans les premières séries.
  • Usure prématurée des coussinets de bielle, même avec un entretien rigoureux.
  • Bruits anormaux dès 50 000 km.
  • Aucun rappel officiel de Renault, mais de nombreuses campagnes silencieuses chez les concessionnaires.

Période à éviter : blocs moteurs renault produits entre 2011 et 2015.

4. Le moteur 2.0 dCi

moteurs renault a eviter 2.0 dci

Ce moteur diesel, censé remplacer le 1.9 dCi, n’a malheureusement pas fait mieux sur le plan de la fiabilité.

Modèles concernés : Espace 4, Laguna 3, Koleos, Vel Satis.

Problèmes récurrents :

  • Joint de culasse fragile provoquant des fuites internes.
  • Consommation excessive d’huile.
  • Pompes à injection capricieuses.
  • Difficultés de démarrage à froid.
  • Coût de réparation très élevé : entre 2 000 € et 5 000 € selon les cas.

Période à éviter : moteurs renault de 2005 à 2011.

5. Le moteur 1.6 16v (K4M) – version RS

moteurs renault a eviter 1.6 16V RS

Ce moteur atmosphérique, surtout présent sur les versions sportives type Clio RS, est loin d’être aussi fiable qu’il y paraît.

Modèles concernés : moteurs renault pour Clio 2 RS, Clio 3 RS.

Problèmes récurrents :

  • Problèmes de distribution (poulie de déphasage bruyante ou défectueuse).
  • Fragilité de certains composants internes à haut régime.
  • Défauts de bobines d’allumage.
  • Manque de fiabilité électronique sur les versions sportives.

Période à éviter : moteurs renaults versions produites entre 2004 et 2009.

Comment identifier un moteur à problème ?

comment identifier un moteur renault a probleme

Tu envisages d’acheter une Renault d’occasion ou tu veux simplement savoir si ton moteur est concerné par des problèmes connus ? Voici les méthodes et réflexes indispensables pour détecter les blocs à éviter avant qu’il ne soit trop tard.

Vérifier le code moteur

Le moyen le plus sûr d’identifier un moteur est de repérer son code exact. Ce code figure sur la carte grise (rubrique P5), mais il peut aussi être gravé sur le moteur lui-même, souvent sur une plaque rivetée ou une gravure sur le bloc moteur.

Pourquoi c’est important : deux voitures identiques (par exemple deux Mégane 3) peuvent embarquer des moteurs très différents selon la version, l’année et la finition. Seul le code moteur permet de faire le lien précis avec les références problématiques.

Se méfier des années de production critiques

Certains moteurs Renault ont connu des problèmes uniquement sur certaines périodes. Le problème, c’est que beaucoup d’acheteurs ne prêtent attention qu’au kilométrage et au modèle. Grave erreur.

Voici un rappel rapide des plages de production à haut risque :

  • 1.2 TCe : 2012-2016
  • 1.9 dCi : 2001-2006
  • 1.6 dCi : 2011-2015
  • 2.0 dCi : 2005-2011

Si le moteur que tu envisages tombe dans cette fourchette, redouble de vigilance.

Demander l’historique d’entretien complet

Un moteur fragile peut vivre plus longtemps s’il a été rigoureusement entretenu. À l’inverse, même un moteur réputé fiable peut devenir une bombe à retardement s’il a été négligé.

Vérifie notamment :

  • La régularité des vidanges (tous les 10 000 à 15 000 km max).
  • Le remplacement du turbo ou des injecteurs.
  • Les factures de remplacement de pièces sensibles (vanne EGR, courroie de distribution, segments, bobines…).

Astuce : si le vendeur te dit qu’il n’a pas les factures mais que tout a été « fait chez Renault », demande-lui simplement de te fournir l’historique via le réseau. Un garage Renault peut accéder à tout l’historique d’entretien si les révisions ont été faites chez eux.

Utiliser des outils de vérification

Plusieurs plateformes te permettent de contrôler gratuitement ou à moindre coût l’historique du véhicule :

  • Histovec.gouv.fr : site officiel français, accessible avec la carte grise. Tu y trouveras les changements de propriétaire, sinistres, etc.
  • Oscaro, Mister Auto : pour vérifier les pièces compatibles avec un moteur.
  • Forums spécialisés (Planète Renault, Forum Auto, etc.) : riches en retours d’expérience très utiles pour repérer les modèles à problèmes.

Repérer les signes visibles de fatigue moteurs renault

Lors de l’essai routier ou de l’inspection, garde l’œil ouvert. Même si tu n’es pas mécano, certains signes doivent te mettre la puce à l’oreille :

  • Fumée bleue ou blanche à l’échappement.
  • Bruits métalliques ou cognements au ralenti.
  • Huile noire épaisse ou manquante sur la jauge.
  • Voyants moteur ou injection allumés.
  • Fuite d’huile visible sur le carter ou sous le moteur.
À lire aussi:  Toyota Traverse : le nouveau SUV familial signé Toyota

Si plusieurs de ces éléments sont présents, il vaut mieux passer ton chemin. Un bon moteur, même ancien, tourne de façon régulière, sans vibrations excessives, sans fumée ni odeurs suspectes.

Si tu possèdes déjà l’un de ces moteurs : que faire ?

Découvrir que le moteur de ta voiture fait partie des modèles à éviter peut être stressant. Mais pas de panique : tout n’est pas perdu. Il est possible de limiter les dégâts avec un bon entretien, une conduite adaptée et un peu de vigilance. Voici ce que tu peux faire dès maintenant.

Adopter une rigueur d’entretien irréprochable

Certains problèmes mécaniques surviennent non pas à cause d’un défaut isolé, mais à cause d’un cumul de négligences. Si tu sais que ton moteur est à risque, chaque vidange, chaque filtre remplacé peut faire la différence.

À faire sans compromis :

  • Vidange tous les 10 000 à 15 000 km (même si le carnet prévoit 30 000).
  • Remplacer le filtre à huile à chaque vidange.
  • Surveiller la consommation d’huile tous les 1 000 km.
  • Nettoyer la vanne EGR tous les 20 000 à 30 000 km (ou la faire remplacer si nécessaire).
  • Remplacer le turbo à la moindre perte de puissance ou bruit suspect.

Attention : ne fais jamais l’impasse sur la courroie de distribution. Un remplacement préventif est moins coûteux qu’une casse moteur.

Adapter ta conduite au moteur

Certains moteurs Renault (notamment les TCe et dCi) n’aiment pas être brusqués à froid ou sollicités en sous-régime.

Conseils utiles :

  • Évite les montées en régime avant que le moteur ne soit chaud (température d’huile, pas juste du liquide de refroidissement).
  • Ne roule pas systématiquement en sous-régime pour “économiser”.
  • Privilégie des trajets réguliers pour éviter l’encrassement (surtout en diesel).

Être attentif aux signaux faibles

Beaucoup de pannes concernant les moteurs Renault donnent des signes avant-coureurs. Il faut savoir les repérer à temps pour agir rapidement et éviter la casse.

Signes à surveiller :

  • Bruits métalliques, cognements inhabituels.
  • Perte de puissance soudaine.
  • Fumée excessive à l’accélération.
  • Voyant moteur clignotant (signe de problème grave, pas juste une alerte).
  • Niveau d’huile qui chute anormalement entre deux vidanges.

Un diagnostic électronique (souvent gratuit dans les centres auto) peut permettre de détecter des codes d’erreur avant qu’ils n’aboutissent à une panne réelle.

Réparer ou vendre : que choisir ?

Tout dépend de l’état général de la voiture, du kilométrage, et de ton budget.

Tu peux envisager de réparer si :

  • La voiture a moins de 150 000 km.
  • Le châssis, la boîte et les équipements sont en bon état.
  • Tu fais les réparations toi-même ou tu as un bon mécano.

Tu peux envisager de vendre si :

  • Le moteur montre déjà des signes de faiblesse.
  • Le coût des réparations dépasse la valeur de la voiture.
  • Tu veux passer à un modèle plus fiable.

Dans tous les cas, sois honnête avec l’acheteur. Mentionner les problèmes connus peut sembler contre-productif, mais cela évite les litiges juridiques et renforce ta crédibilité.

Les moteurs Renault réputés fiables (bonus)

Il serait injuste de ne parler que des mauvais élèves. Renault a aussi conçu plusieurs moteurs qui, bien entretenus, affichent une longévité et une robustesse exemplaires. Voici quelques références que tu peux considérer les yeux (presque) fermés si tu cherches une Renault d’occasion sans prise de tête.

Le moteur 1.5 dCi (K9K) – après 2010

Ce moteur diesel est l’un des plus populaires de Renault. Il a connu des débuts difficiles, notamment à cause d’injecteurs fragiles avant 2008. Mais les versions post-2010 ont été largement fiabilisées.

Modèles concernés : Clio 3 et 4, Mégane 3, Dacia Sandero, Duster, Kangoo.

Ses points forts :

  • Faible consommation (entre 4 et 5 L/100 km).
  • Fiabilité reconnue si bien entretenu (vidanges régulières, bon gasoil).
  • Distribution par courroie facile à remplacer.
  • Très bon rapport performance/économie.

Conseil : privilégier les versions 85 ch et 90 ch après 2011. Éviter les modèles antérieurs à 2008 sauf si l’historique est limpide.

Le moteur 2.0 essence atmosphérique

Ce moteur simple, sans turbo ni injection directe, a été utilisé sur des modèles comme la Laguna, l’Espace ou encore le Koleos. Il ne paie pas de mine en termes de performances, mais il est très endurant.

À lire aussi:  Mégane 4 modèle à éviter : Fiabilité, problèmes et conseils

Modèles concernés : Laguna 2 et 3, Espace 3 et 4, Koleos, Scénic.

Ses points forts :

  • Fiabilité mécanique quasi irréprochable.
  • Peu de soucis électroniques ou de capteurs.
  • Acceptation du carburant E10 (voire E85 sur certains modèles).
  • Entretien peu coûteux.

Conseil : idéal pour un usage urbain ou familial tranquille. Il peut atteindre 300 000 km sans gros pépin.

Le moteur 1.6 dCi (R9M) – après 2016

Tu l’as vu plus haut : les premières versions de ce moteur posaient problème. Mais Renault a procédé à plusieurs améliorations mécaniques à partir de 2016. Résultat : un moteur devenu fiable, sobre et performant.

Modèles concernés : Mégane 4, Kadjar, Talisman, Scénic 4, Nissan Qashqai (nouvelle génération).

Ses points forts :

  • Bon compromis puissance/consommation (130 à 160 ch selon les versions).
  • Moins d’encrassement de la vanne EGR.
  • Meilleure résistance des bielles et coussinets.
  • Compatible avec des filtres à particules de dernière génération.

Conseil : choisir une version avec un historique d’entretien complet, notamment pour la chaîne de distribution.

Témoignages de conducteurs

temoignage victime moteur renault

Rien ne vaut l’avis de ceux qui ont vécu les galères mécaniques de l’intérieur. Voici quelques retours collectés sur les forums spécialisés et groupes Facebook dédiés aux utilisateurs de véhicules Renault.

Témoignage 1 – Propriétaire d’une Clio 4 1.2 TCe

« J’ai acheté ma Clio 4 de 2014 en 2020 avec 78 000 km au compteur. À 90 000, le voyant moteur s’allume. Verdict : consommation excessive d’huile, segments rincés, devis à 3 800 euros. Renault m’a proposé 30 % de prise en charge. J’ai préféré vendre la voiture. »
— Julien, 36 ans, Lyon

Témoignage 2 – Utilisateur de Mégane 3 1.6 dCi

« Moteur cassé à 115 000 km. Aucun signe avant-coureur, juste une perte de puissance sur l’autoroute, puis le moteur a calé. Renault a reconnu un souci sur le coussinet de bielle, mais aucune prise en charge. »
— Céline, 42 ans, région toulousaine

Témoignage 3 – Conducteur de Scénic 2 1.9 dCi

« Un cauchemar. Turbo changé à 120 000 km, vanne EGR à 130 000, et là je commence à entendre un bruit suspect côté moteur. J’ai arrêté les frais et je suis passé chez Toyota. »
— Thierry, 49 ans, Nantes

Témoignage 4 – Bonne expérience avec un 1.5 dCi 90 (post-2012)

« J’ai une Dacia Sandero Stepway 1.5 dCi de 2015. Elle a 240 000 km, toujours entretenue chez Renault. Aucun souci à signaler à part un changement d’embrayage. Je referais le même achat sans hésiter. »
— Amandine, 31 ans, Nancy

Témoignage 5 – Avis sur le 2.0 essence atmo

« Laguna 3 2.0 16v essence achetée à 98 000 km. Je roule beaucoup, elle est à 220 000 aujourd’hui. Aucun problème majeur, juste de l’entretien courant. C’est rare aujourd’hui. »
— Pascal, 55 ans, Tours

Conclusion

Acheter une Renault, ce n’est pas forcément jouer à la roulette russe. Mais il faut savoir que certains moteurs ont connu de véritables échecs techniques, parfois coûteux, parfois même dangereux. Le 1.2 TCe et le 1.9 dCi, en particulier, figurent parmi les blocs les plus problématiques de la marque. D’autres, comme le 1.6 dCi ou le 2.0 dCi, posent également question selon les séries et les années de production.

Pour autant, il existe aussi de bonnes surprises. Le 1.5 dCi post-2010, le 2.0 essence atmosphérique ou encore les dernières versions du 1.6 dCi montrent qu’il est tout à fait possible de rouler longtemps et sereinement en Renault… à condition de bien s’informer avant d’acheter.

Si tu es en train de chercher une voiture d’occasion, garde cette règle en tête : mieux vaut un moteur réputé fiable avec un bon historique d’entretien qu’un modèle plus récent mais douteux mécaniquement.

Et si tu possèdes déjà l’un des moteurs cités plus haut, pas de panique : un entretien rigoureux, une conduite souple et un bon diagnostic peuvent souvent repousser l’échéance d’une panne grave.

Tu veux partager ton expérience, poser une question ou recommander un moteur fiable ? Les commentaires sont ouverts. Et si tu penses que cet article peut éviter des galères à un ami ou un proche, n’hésite pas à le partager.

FAQ – Moteurs Renault à éviter

Quels sont les moteurs Renault les moins fiables ?

Parmi les moteurs Renault les plus souvent signalés comme peu fiables, on retrouve :

  • Le 1.2 TCe (problèmes de consommation d’huile et casse moteur)
  • Le 1.9 dCi (usure prématurée du turbo et de la vanne EGR)
  • Le 1.6 dCi (défaut de coussinets de bielle)
  • Le 2.0 dCi (problèmes de joint de culasse)
    Ces moteurs ont concerné des milliers de véhicules entre 2001 et 2016.

Est-ce que Renault a reconnu ces problèmes officiellement ?

Dans le cas du 1.2 TCe, Renault a admis des défauts de conception et proposé une prise en charge partielle des réparations pour certains véhicules. Pour les autres moteurs, les campagnes ont été plus discrètes, avec parfois des prises en charge au cas par cas dans le réseau.

Comment savoir si ma voiture est équipée d’un moteur à risque ?

Tu peux consulter le code moteur sur la carte grise (rubrique P5) ou dans le compartiment moteur. Ensuite, compare ce code aux listes connues de moteurs problématiques. Tu peux aussi vérifier l’année de fabrication du moteur, certains problèmes n’affectant que certaines périodes.

Existe-t-il des moteurs Renault vraiment fiables ?

Oui, plusieurs moteurs Renault sont réputés pour leur fiabilité, notamment :

  • Le 1.5 dCi (à partir de 2010)
  • Le 2.0 essence atmosphérique
  • Le 1.6 dCi après 2016
    Ces blocs, bien entretenus, peuvent dépasser les 250 000 km sans souci majeur.

Que faire si mon moteur est concerné par un défaut connu ?

Il est important de :

  • Respecter un entretien rigoureux (vidange, filtres, contrôles)
  • Surveiller les signes d’alerte (fumées, pertes de puissance, bruits anormaux)
  • Consulter un garage Renault pour savoir si une prise en charge est envisageable
    En cas de doute, un diagnostic électronique peut t’apporter des réponses rapides et éviter des réparations coûteuses.