Le marché du scooter ne cesse d’évoluer, et le segment des trois-roues attire de plus en plus d’adeptes, notamment chez ceux qui veulent combiner sécurité, confort et performance sans passer le permis moto. C’est précisément dans cette dynamique que le Kymco CV3 s’inscrit.
Avec son look agressif, sa motorisation puissante et sa configuration à trois roues, le Kymco CV3 entend bien rivaliser avec les ténors du segment, comme le Piaggio MP3 ou le Peugeot Metropolis. Mais qu’a-t-il vraiment dans le ventre ? Est-il à la hauteur de ses ambitions ? Et surtout, est-ce un bon choix si tu recherches un scooter performant, sécurisant et adapté au permis B ?
Dans cet article, je te propose un tour d’horizon complet de ce modèle atypique : fiche technique détaillée, essai routier, comparaison, avis utilisateurs et conseils pratiques pour savoir s’il est fait pour toi.
🛵 En Bref : Ce qu’il faut savoir sur le Kymco CV3
Type : Scooter trois-roues accessible avec le permis B + formation 7h
Moteur : 550 cm³, 51 chevaux, parmi les plus puissants du marché
Vitesse max : Environ 160 km/h, idéal pour ville, périphérie et autoroute
Confort : Selle large, suspensions souples, pare-brise réglable
Sécurité : Deux roues avant, ABS, stabilité renforcée même sous la pluie
Équipements : Écran TFT, connectivité smartphone, régulateur, LED
Capacité de rangement : Coffre sous selle limité, top-case recommandé
Poids : 280 kg, un peu lourd à l’arrêt mais très stable en roulage
Prix neuf : À partir de 12 990 € TTC
Concurrent direct : Piaggio MP3 530, Peugeot Metropolis 400
👉 Le Kymco CV3, c’est la puissance et la sécurité d’un trois-roues avec le look et la performance d’un maxi-scooter.
Présentation générale du Kymco CV3
Un nouveau venu au design musclé
Le Kymco CV3 n’est pas un simple scooter. Dès le premier regard, il impose son style. Inspiré du monde de la moto, son design tranche avec les standards du scooter urbain. Carénages anguleux, double optique avant acérée, tableau de bord TFT couleur… Tout respire la sportivité et la robustesse.
Avec ses deux roues à l’avant et son empattement allongé, il évoque clairement l’univers du maxi-scooter. Il s’adresse aux conducteurs qui cherchent une machine à la fois distinctive et performante, sans pour autant basculer dans le monde parfois contraignant de la moto traditionnelle.
Le positionnement dans la gamme Kymco
Le CV3 se positionne tout en haut de la gamme scooter du constructeur taïwanais. Il se différencie clairement des autres modèles de la marque (comme les Kymco X-Town, DTX ou People), tant par sa motorisation que par son concept technique.
C’est aussi la première incursion de Kymco dans l’univers du trois-roues homologué permis B, un segment en plein essor où la concurrence est rude, dominée jusqu’ici par Piaggio.
Un scooter pour qui ?
Le CV3 cible plusieurs profils :
Les automobilistes détenteurs du permis B qui souhaitent éviter le stress des transports en commun ou des embouteillages ;
Les ex-motards en quête de stabilité, sans compromis sur les sensations ;
Les professionnels qui recherchent un véhicule sécurisant pour les trajets quotidiens.
Son gabarit peut impressionner, mais c’est justement ce qui le rend aussi rassurant sur la route. Il convient parfaitement à un usage mixte ville/périphérie, voire à des trajets plus longs grâce à son confort et à sa motorisation généreuse.
Trois roues, une vraie révolution ?
Oui, et pas seulement sur le papier. La configuration à deux roues avant inclinables améliore significativement la stabilité, notamment sur chaussée humide ou en virage. Elle offre aussi une meilleure répartition du freinage et un sentiment de sécurité renforcé.
Le gros avantage : ce scooter est homologué pour les détenteurs du permis B avec la formation de 7h, ce qui le rend accessible à un très large public.
Fiche technique complète du Kymco CV3
Le Kymco CV3 se distingue par une fiche technique musclée qui le place parmi les scooters trois-roues les plus puissants du marché. Il embarque des technologies issues du monde de la moto, tout en conservant l’ergonomie d’un maxi-scooter.
Caractéristique
Détail
Motorisation
Monocylindre 4T, 550 cm³
Puissance maximale
51 chevaux à 7 500 tr/min
Couple
53 Nm à 6 000 tr/min
Transmission
Automatique (CVT)
Freinage
Double disque avant, disque arrière, ABS
Suspensions avant
Double fourche à parallélogramme
Suspension arrière
Amortisseur central avec réglage
Dimensions (L x l x h)
2 200 x 960 x 1 490 mm
Empattement
1 585 mm
Poids à vide
280 kg
Capacité du réservoir
15,5 litres
Autonomie estimée
250 à 300 km
Équipements
Tableau de bord TFT, éclairage LED, prise USB, régulateur
Cette fiche met en lumière le positionnement haut de gamme du CV3, notamment en matière de performance moteur, de confort de conduite et d’équipements embarqués.
Essai du Kymco CV3 sur route
Essayer le Kymco CV3, c’est un peu comme passer d’un SUV à une GT. On s’attend à de la stabilité, mais on découvre en plus des performances surprenantes, une belle souplesse et un vrai plaisir de conduite.
Prise en main et confort de conduite
Dès les premiers mètres, ce qui frappe, c’est la facilité avec laquelle le CV3 se laisse apprivoiser malgré ses 280 kg. Le centre de gravité est bien réparti, et la plateforme est large et stable. Le système de suspension à parallélogramme sur les roues avant permet une inclinaison naturelle sans résistance excessive, tout en assurant un contact constant avec la route.
La position de conduite est légèrement inclinée vers l’avant, un compromis bienvenu entre sportivité et confort. La selle est large, bien rembourrée, et la protection au vent est satisfaisante grâce au pare-brise réglable.
En ville : une bête docile
Sur les trajets urbains, le CV3 fait preuve d’une belle souplesse. Le moteur 550 cm³ répond bien dès les bas régimes, ce qui facilite les démarrages aux feux et les dépassements. Le rayon de braquage est correct, même si le gabarit impose de bien anticiper dans les manœuvres serrées.
Le système de blocage de l’inclinaison à l’arrêt est particulièrement pratique : il permet de rester à l’arrêt sans poser le pied au sol, un vrai plus au quotidien, notamment dans les bouchons.
Sur route : la surprise de la puissance
Là où le CV3 surprend vraiment, c’est sur route ouverte. Avec ses 51 chevaux, il ne joue pas dans la même cour que les scooters 125 ou même 300 cm³. Les reprises sont franches, les relances efficaces, même à 80 ou 100 km/h.
L’ABS et les freins à double disque assurent un excellent mordant, même en cas de freinage d’urgence. La tenue de route est irréprochable, même à rythme soutenu, et les suspensions absorbent très bien les irrégularités du bitume.
Tenue de route et sécurité
Les deux roues avant offrent un sentiment de sécurité incomparable, notamment en courbe ou sous la pluie. L’avant colle littéralement à la route, et les mouvements d’oscillation sont fortement limités. Sur chaussée glissante ou dégradée, le CV3 garde son cap avec assurance.
Confort passager
Le passager n’est pas oublié : la selle arrière est spacieuse, les poignées bien placées, et les repose-pieds larges et stables. C’est clairement un scooter pensé pour rouler à deux, y compris sur longue distance.
Et face à la concurrence ?
Modèle
Cylindrée
Puissance
Poids
Vitesse max
Prix
Particularités
Kymco CV3
550 cm³
51 ch
280 kg
160 km/h
12 990 €
Puissance record, écran TFT, régulateur
Piaggio MP3 530
530 cm³
44,2 ch
280 kg
145 km/h
13 999 €
Marche arrière, ASR, dashboard évolué
Peugeot Metropolis 400
399 cm³
36 ch
256 kg
135 km/h
10 699 €
Excellent coffre, confort à deux
Yamaha Tricity 300
292 cm³
28 ch
239 kg
125 km/h
9 499 €
Léger, très agile en ville
Le Kymco CV3 arrive sur un segment où la concurrence est déjà bien installée, notamment avec le Piaggio MP3 530 HPE Exclusive, le Peugeot Metropolis 400 et, dans une moindre mesure, le Yamaha Tricity 300. Alors comment se situe-t-il par rapport à ces références ? Voici une analyse comparative sur les points essentiels.
Puissance et moteur
Le CV3 dispose d’un moteur de 550 cm³ développant 51 chevaux. Il est, sur ce critère, le plus puissant du marché actuellement en 2025. À titre de comparaison :
Piaggio MP3 530 : 44,2 ch
Peugeot Metropolis 400 : 36 ch
Yamaha Tricity 300 : 28 ch
Cet avantage en puissance se traduit par des accélérations plus franches, notamment en montée ou en phase de dépassement sur nationale ou autoroute.
Comportement routier
En termes de tenue de route, le Kymco CV3 fait jeu égal avec le MP3, grâce à son système de suspension à double fourche et son empattement plus long qui améliore la stabilité à haute vitesse. Là où le Tricity 300 est plus agile en ville, le CV3 mise sur un comportement plus rigide et stable, idéal pour les longues distances.
Confort et équipements
Côté confort, le CV3 est bien équipé de série :
Pare-brise réglable
Tableau TFT couleur
Régulateur de vitesse
Prise USB
Blocage d’inclinaison automatique à l’arrêt
À ce niveau, seul le Piaggio MP3 dans sa version “Exclusive” rivalise avec ses nombreuses assistances électroniques (ABS, ASR, marche arrière…). Le Peugeot Metropolis se défend aussi bien, avec une très bonne ergonomie mais un peu moins de modernité côté interface.
Capacité d’emport
Le CV3 n’est pas le champion du coffre. Il peut loger un casque intégral et quelques accessoires, mais il est en retrait par rapport au Peugeot Metropolis, qui offre un des coffres les plus spacieux de la catégorie.
Un top-case est donc vivement recommandé si tu comptes l’utiliser en mode quotidien ou pour des trajets professionnels.
Prix et accessibilité
En termes de prix public :
Kymco CV3 : à partir de 12 990 €
Piaggio MP3 530 : autour de 13 999 €
Peugeot Metropolis 400 : environ 10 699 €
Yamaha Tricity 300 : environ 9 499 €
Le CV3 est donc bien positionné entre le haut de gamme italien et les modèles plus abordables, tout en proposant la meilleure puissance du marché pour ce tarif.
Prix, équipements et options disponibles
Un positionnement tarifaire haut de gamme
Le Kymco CV3 est commercialisé en France à un prix de départ d’environ 12 990 € TTC. Ce tarif le positionne clairement dans le haut du panier, au-dessus des modèles 125 cc classiques et juste en dessous des maxi-scooters GT les plus exclusifs.
Il faut cependant noter que ce prix s’explique par une motorisation puissante, un système de suspension complexe et un équipement riche. En comparaison avec ses concurrents, le rapport performance/prix reste cohérent.
Équipements de série
Le CV3 ne lésine pas sur l’équipement dès la version standard. Voici les éléments inclus de série :
Tableau de bord TFT couleur 6 pouces avec connectivité smartphone (navigation, appels, notifications)
Éclairage 100 % LED (avant, arrière, clignotants)
Pare-brise réglable manuellement
Régulateur de vitesse
Prise USB type A dans le tablier
Système de blocage d’inclinaison à l’arrêt
Béquille centrale assistée
Repose-pieds escamotables pour le passager
Démarrage sans clé (keyless)
Autant dire qu’à ce niveau de finition, peu de scooters concurrents proposent autant d’éléments de confort et de sécurité intégrés d’office.
Options et accessoires
Pour personnaliser davantage le CV3 ou l’adapter à un usage quotidien (professionnel, urbain ou loisir), plusieurs options et accessoires sont proposés par Kymco ou par les revendeurs spécialisés. Parmi les plus courants :
Top-case assorti (47L ou 52L), souvent indispensable pour augmenter la capacité de chargement
Poignées chauffantes pour un usage hivernal
Bulle haute pour améliorer la protection au vent sur voies rapides
Dosseret passager pour plus de confort à deux
Support smartphone/GPS
Alarme antivol et traceur GPS compatible avec l’électronique embarquée
Ces éléments sont généralement installés en concession, certains sont même disponibles en packs promotionnels.
Garantie et financement
Le Kymco CV3 est couvert par une garantie constructeur de 2 ans, extensible selon les offres du réseau. Des solutions de financement (LOA, crédit classique) sont souvent proposées avec ou sans apport, ce qui permet d’étaler l’investissement.
Entretien, consommation et coût d’usage
Fréquence des révisions
Le Kymco CV3, comme tout scooter à moteur thermique de grosse cylindrée, nécessite un entretien régulier pour garantir sa longévité et ses performances. Voici les grandes lignes du plan d’entretien constructeur :
Première révision à 1 000 km
Puis tous les 5 000 km (vidange, filtre à huile, contrôles de base)
Entretien plus complet tous les 10 000 à 15 000 km (courroie, galets, liquide de refroidissement, etc.)
Les intervalles sont plutôt standards pour un moteur de cette cylindrée. Le réseau de concessionnaires Kymco est moins dense que celui de Piaggio ou Yamaha, mais en pleine expansion en France.
Coût moyen d’entretien
En termes de budget, voici une estimation réaliste sur une base annuelle (usage mixte, environ 10 000 km/an) :
Révision annuelle : 200 à 300 €
Courroie + galets (tous les 15 000 km environ) : 250 €
Pneus : 250 € le train (à changer tous les 12 000 à 15 000 km)
Plaquettes de frein : 80 à 100 € (avant et arrière)
À cela s’ajoutent les consommables classiques comme l’huile, les filtres, ou les éventuels accessoires électroniques.
Au global, l’entretien annuel moyen tourne autour de 500 à 700 € si l’on respecte les recommandations du constructeur.
Consommation de carburant
Le moteur 550 cm³ du CV3 est relativement sobre pour sa puissance. En conditions réelles, la consommation constatée se situe entre :
4,2 et 5,0 L/100 km selon le style de conduite et le type de trajet
Avec un réservoir de 15,5 litres, on obtient donc une autonomie d’environ 250 à 300 km. Cela permet de limiter la fréquence des pleins, ce qui est appréciable pour un usage quotidien ou de longue distance.
Assurance
L’assurance pour un scooter trois-roues homologué permis B dépend fortement du profil du conducteur, mais les tarifs restent souvent plus abordables qu’une moto de puissance équivalente. En moyenne :
Tiers simple : à partir de 300 €/an
Tiers + vol/incendie : autour de 450 €/an
Tous risques : entre 600 et 900 €/an
Des options comme l’assistance 0 km ou la garantie conducteur peuvent faire varier la note. À noter que certaines compagnies appliquent un tarif spécifique pour les trois-roues, considérés comme plus sûrs statistiquement.
Avis des utilisateurs et retours d’expérience
Pour cette section, je me suis appuyé sur des forums spécialisés (ex. Scooter System, Planète 3 Roues), des vidéos YouTube de propriétaires, ainsi que les commentaires laissés sur les réseaux sociaux et les sites de revendeurs. Voici une synthèse claire et honnête des principaux avis.
Points positifs souvent mentionnés
Stabilité impressionnante Beaucoup d’utilisateurs soulignent la confiance qu’inspire le CV3 dans les virages, même sur route mouillée. Les deux roues avant permettent de négocier les courbes avec plus de sérénité qu’un deux-roues classique.
Motorisation puissante et souple Le moteur 550 cm³ séduit largement : il procure des accélérations franches et une bonne réactivité même en duo. Les conducteurs habitués aux scooters 125 ou 300 cm³ notent un vrai saut en performance.
Confort général La selle large, les suspensions bien calibrées et la position de conduite sont saluées, en particulier sur les trajets de plus de 30 minutes. Le confort à deux est également un bon point.
Technologie embarquée moderne Le tableau de bord TFT, la connectivité smartphone, le régulateur de vitesse et l’éclairage LED donnent une impression de scooter « premium », ce qui valorise l’investissement.
Utilisation avec permis B Le fait de pouvoir rouler avec le permis auto + formation de 7h est un argument massue pour ceux qui veulent éviter de passer le permis moto.
Points faibles ou critiques fréquentes
Poids à l’arrêt Avec près de 280 kg, certains utilisateurs trouvent le CV3 un peu lourd à manipuler à l’arrêt ou lors de manœuvres serrées. Cela peut être un frein pour les petits gabarits.
Volume du coffre Plusieurs utilisateurs regrettent que l’espace sous la selle ne permette pas de loger deux casques. Un top-case devient rapidement indispensable.
Tarif élevé pour un “scooter” Si le prix est justifié par l’équipement et la motorisation, certains estiment que franchir la barre des 13 000 € peut freiner les acheteurs hésitants entre scooter trois-roues et moto routière.
Réseau Kymco en France encore limité Même si la situation s’améliore, le nombre de concessions reste inférieur à celui de Piaggio ou Yamaha. Cela peut compliquer l’entretien ou les réparations en zone rurale.
Accessoires parfois en option Certains trouvent dommage que des éléments comme les poignées chauffantes ou une bulle haute ne soient pas inclus dans le pack de base.
Conclusion
Le Kymco CV3 bouscule les codes du scooter trois-roues. Avec son moteur puissant, son style affirmé et ses équipements de série très complets, il se positionne comme une vraie alternative aux références du marché, notamment pour ceux qui veulent un véhicule performant sans passer par la case permis moto.
Il offre une expérience de conduite sécurisante et agréable, tant en ville que sur route. Sa stabilité, sa tenue de route et sa réactivité en font un choix rassurant, sans pour autant sacrifier le plaisir. Bien sûr, il faut accepter quelques concessions : un poids conséquent, un coffre un peu limité et un tarif qui le réserve à des profils exigeants.
Mais si tu recherches un scooter premium, puissant, utilisable avec le permis B, et que tu veux sortir des sentiers battus (au sens figuré), le Kymco CV3 mérite clairement sa place sur ta short-list.
FAQ – Kymco CV3
Le Kymco CV3 est-il accessible avec un permis B ?
Oui, comme tous les scooters trois-roues homologués L5e, le Kymco CV3 peut être conduit avec un permis B + formation de 7 heures (si tu as obtenu ton permis après 2011). Pas besoin de permis moto.
Quelle est la vitesse maximale du Kymco CV3 ?
La vitesse de pointe du Kymco CV3 est d’environ 160 km/h. Cela lui permet de rouler confortablement sur autoroute, sans forcer le moteur.
Le Kymco CV3 consomme-t-il beaucoup ?
Sa consommation moyenne tourne autour de 4,5 à 5,0 L/100 km, ce qui est raisonnable pour un moteur de 550 cm³. Cela permet une autonomie de 250 à 300 km selon le style de conduite.
Peut-on installer un top-case sur le CV3 ?
Oui, Kymco propose des top-cases compatibles de 47 à 52 litres. Ils sont fortement recommandés car le coffre sous la selle n’accueille qu’un casque intégral.
Quel est le prix du Kymco CV3 neuf ?
Le prix conseillé est de 12 990 € TTC en France (modèle 2025). Ce tarif peut varier légèrement selon les concessions ou les packs accessoires inclus.
Existe-t-il des versions spéciales ou limitées ?
Pour l’instant, le CV3 est proposé en une seule version en France. Des éditions spéciales pourraient être lancées selon les marchés, mais rien n’a été confirmé à ce jour.
La Yamaha MT-07. Ce nom résonne comme une évidence pour bon nombre de motards, débutants comme expérimentés. Depuis son lancement en 2014, ce roadster n’a cessé de séduire par sa polyvalence, son moteur expressif, et son accessibilité, notamment pour les titulaires du permis A2. Elle s’est rapidement imposée comme un best-seller en Europe et en France, devenant presque une moto « de référence » pour toute une génération.
Mais qu’est-ce qui rend cette moto si populaire ? Est-elle réellement aussi équilibrée qu’on le dit ? Et surtout, répond-elle aux attentes d’un motard en quête de sensations sans se ruiner ? Si tu te poses toutes ces questions (et d’autres encore), tu es au bon endroit.
Dans cet article, on va explorer ensemble tous les aspects de la Yamaha MT-07 : ses caractéristiques techniques, ses points forts, ses défauts, son prix, son entretien, mais aussi la manière dont elle se compare à ses concurrentes. Que tu sois en pleine hésitation avant un achat, ou simplement curieux, tu repartiras avec une vision claire et complète.
En bref : Yamaha MT-07
Moteur : Bicylindre en ligne 689 cm³ (CP2), 73,4 ch
Accessible A2 : Oui, version bridée à 35 kW disponible
Points faibles : Suspension d’origine, protection au vent
Idéale pour : Débutants, permis A2, motards du quotidien
Présentation générale de la Yamaha MT-07
Un modèle phare chez Yamaha
Lancée en 2014, la Yamaha MT-07 a marqué un tournant pour la marque japonaise. Elle s’inscrivait dans la gamme « MT » (pour Master of Torque), une série de motos au style dépouillé, au comportement joueur, et au prix attractif. Rapidement, la MT-07 est devenue un pilier de cette gamme, raflant la vedette à bien des concurrentes dans le segment des roadsters mid-size.
Pourquoi un tel succès ? Parce que Yamaha a su trouver un équilibre rare : un moteur expressif mais pas intimidant, une partie cycle saine, un look agressif et une ergonomie adaptée au plus grand nombre. Et tout ça, pour un tarif souvent inférieur à celui de ses rivales. Résultat : des ventes qui explosent et une cote d’amour qui reste très forte, même des années après sa sortie.
Depuis sa première version, la MT-07 a connu plusieurs évolutions. La dernière en date (2024) conserve l’ADN du modèle tout en apportant des ajustements esthétiques, un nouveau tableau de bord TFT, et une réponse moteur encore plus fluide. Ce n’est pas une révolution, mais plutôt une optimisation continue d’un concept déjà bien rodé.
Pour qui est faite la MT-07 ?
La Yamaha MT-07 a été pensée pour plaire à un large public, mais certaines catégories de motards en tirent un avantage particulier :
Les jeunes permis (A2) : Grâce à sa version bridée à 35 kW, elle est accessible dès l’obtention du permis A2. Le bridage est bien géré, sans tuer le caractère moteur, et la légèreté de la moto en fait un vrai plaisir à manier.
Les citadins : Avec un poids plume (environ 184 kg tous pleins faits) et un rayon de braquage correct, elle se faufile sans effort en ville.
Les motards du quotidien : Que ce soit pour aller bosser, partir en balade ou même voyager, la MT-07 sait tout faire. Elle est confortable, peu gourmande, et son coût d’entretien reste raisonnable.
Les motards en reprise : Ceux qui reviennent à la moto après quelques années d’arrêt la trouvent accessible, rassurante, sans pour autant être ennuyeuse.
Bien sûr, elle ne conviendra pas à tout le monde. Les amateurs de gros road trips à deux, ou ceux qui cherchent une machine très puissante ou luxueuse, lui préféreront peut-être une Tracer 9 ou une MT-09. Mais pour 80% des motards, la MT-07 est un excellent choix pour se faire plaisir au guidon sans se compliquer la vie.
Fiche technique complète de la MT-07
Moteur, puissance, couple
Au cœur de la Yamaha MT-07 se trouve un bicylindre parallèle de 689 cm³, un moteur qui a fait sa réputation. Il s’agit du fameux moteur CP2 (Crossplane), connu pour son caractère souple, linéaire, mais aussi nerveux quand on le sollicite.
La puissance maximale atteint 73,4 chevaux à 8 750 tr/min dans sa version libre, ce qui est plus que suffisant pour une moto de cette catégorie. Mais là où le CP2 brille vraiment, c’est au niveau du couple : 67 Nm à 6 500 tr/min, disponibles très tôt, ce qui rend la moto vivante dès les bas régimes.
En version bridée A2, la puissance est limitée à 47,5 chevaux (35 kW), mais le comportement moteur reste très agréable. La MT-07 ne devient jamais molle ou poussive, ce qui n’est pas le cas de toutes les motos bridées. Le bicylindre conserve une belle élasticité, ce qui rassure en ville et amuse sur route.
Consommation et autonomie
La consommation moyenne observée tourne autour de 4,0 à 4,5 L/100 km, selon le type de conduite. En usage mixte, tu peux facilement dépasser les 300 km d’autonomie avec le réservoir de 14 litres. Pour un roadster, c’est plus qu’honorable.
Ce faible appétit est un des arguments forts de la MT-07, surtout pour ceux qui roulent beaucoup ou qui veulent une moto économique au quotidien.
Poids, hauteur de selle, maniabilité
L’un des atouts majeurs de la MT-07, c’est son poids contenu : environ 184 kg tous pleins faits. C’est une vraie plume dans la catégorie, ce qui se traduit par une agilité exceptionnelle et une grande facilité à basse vitesse.
La hauteur de selle est de 805 mm, ce qui la rend accessible à une majorité de gabarits. Même les pilotes d’1m65 peuvent poser les deux pieds à plat, ou presque. Le centre de gravité bas ajoute à cette sensation de facilité dès qu’on monte dessus.
La moto se montre stable, prévisible, intuitive. En ville, elle virevolte. Sur route sinueuse, elle met en confiance. Sur autoroute, elle manque peut-être un peu de protection au vent, mais c’est normal pour un roadster non caréné.
Équipements de série et options
Côté équipements, la MT-07 n’est pas une moto premium, mais elle propose le strict nécessaire :
Tableau de bord TFT 5 pouces (nouveauté 2023/2024), lisible et personnalisable
Feux full LED à l’avant et à l’arrière
ABS de série
Embrayage standard (pas d’assistance ni de shifter)
Suspension réglable à l’arrière (en précharge uniquement)
Côté options ou accessoires, Yamaha propose toute une gamme : saute-vent, poignées chauffantes, valises latérales, selle confort, ligne d’échappement Akrapovic, etc. L’aftermarket est également très fourni, la MT-07 étant un modèle très populaire.
Double disque avant 298 mm / disque arrière 245 mm, ABS
Tableau de bord
Écran TFT 5” couleur
Mon avis sur la Yamaha MT-07
Ce que j’ai aimé
La Yamaha MT-07, c’est un peu comme cette copine cool que tout le monde apprécie : simple, fun, et toujours partante pour une virée. Ce qui frappe en premier, c’est la facilité de prise en main. Tu montes dessus, tu roules, et tout paraît naturel. Pas besoin de s’adapter, pas de piège. Elle met immédiatement en confiance, même si tu débutes.
Le moteur CP2 est un vrai bijou. Il offre une réponse franche, un couple présent très tôt, et une sonorité rauque qui donne le sourire. Ce n’est pas une moto qui pousse à la folie, mais elle a du caractère. Tu peux cruiser tranquille ou te faire plaisir dans les tours, sans jamais avoir l’impression d’être à la peine.
Autre point fort : sa polyvalence. Elle est aussi à l’aise en ville qu’en virée sur départementales. Tu peux même envisager de longs trajets avec quelques ajustements (selle confort, mini bulle). Et au quotidien, son gabarit compact, son poids plume et sa faible consommation en font une alliée économique et pratique.
Enfin, j’ai apprécié la qualité de fabrication. C’est sobre, mais bien fini. Le nouveau tableau de bord TFT est un vrai plus par rapport aux anciens modèles à écran LCD.
Ce que j’ai moins aimé
La perfection n’existe pas, même chez Yamaha. La MT-07 a quelques points faibles qu’il faut garder en tête.
D’abord, la suspension. Elle est confortable en usage courant, mais peut vite montrer ses limites si tu roules fort ou sur routes dégradées. L’arrière rebondit un peu, et l’avant manque parfois de rigueur. Ce n’est pas dangereux, mais les motards exigeants sentiront le besoin d’améliorer l’amortissement.
Ensuite, la protection contre le vent est quasi inexistante. Normal, c’est un roadster. Mais à 120 km/h sur autoroute, tu encaisses tout. Un petit saute-vent devient vite un achat indispensable si tu fais de la route.
Enfin, le freinage est correct mais manque un peu de mordant, surtout à l’avant. Là encore, c’est suffisant pour une utilisation normale, mais les plus sportifs y verront une marge d’amélioration.
Est-ce une bonne moto pour un permis A2 ?
Clairement, oui. La MT-07 est l’une des meilleures motos pour les permis A2. Elle offre un excellent rapport poids/puissance, un comportement moteur flatteur même bridée, et un châssis qui pardonne beaucoup.
Elle permet de progresser en toute sécurité, sans pour autant frustrer. Et une fois le permis A débloqué, tu peux la débrider et continuer à l’utiliser avec autant de plaisir. Ce n’est pas une moto qu’on jette après avoir pris de l’expérience. Beaucoup de motards la gardent ou y reviennent, justement parce qu’elle donne toujours autant de plaisir, même quand on devient plus exigeant.
Yamaha MT-07 vs ses concurrentes
Dans le monde très concurrentiel des roadsters mid-size, la Yamaha MT-07 n’est pas seule. Elle partage le terrain avec plusieurs modèles bien armés, souvent proposés dans la même gamme de prix. Comparons-la avec ses principales rivales pour mieux comprendre ce qui fait sa force… ou ses limites.
Yamaha MT-07
Kawasaki Z650
Honda CB650R
Image
Moteur
Bicylindre parallèle 689 cm³
Bicylindre parallèle 649 cm³
4 cylindres en ligne 649 cm³
Puissance (ch)
73,4
68
95
Poids (kg)
184
188
202
Hauteur de selle (mm)
805
790
810
Prix neuf estimé (€)
~7 999
~7 799
~9 299
Accessible permis A2
Oui (35 kW)
Oui (35 kW)
Non (bridage difficile)
MT-07 vs Kawasaki Z650
La Z650 est l’ennemie naturelle de la MT-07. Les deux sont accessibles en A2, légères, et pensées pour être polyvalentes.
Avantages de la MT-07 :
Un moteur plus souple et plus expressif, avec un meilleur couple à bas régime
Une position de conduite plus droite et détendue
Une sonorité moteur plus agréable, moins aseptisée
Avantages de la Z650 :
Un comportement plus rigoureux à haute vitesse
Une finition légèrement au-dessus sur certains points (commande de frein, peinture)
Un freinage plus mordant de série
Globalement, la MT-07 est plus vivante, plus fun, tandis que la Z650 est un peu plus sage, mais plus rigoureuse sur route rapide. Une affaire de goût.
MT-07 vs Honda CB650R
La Honda joue dans une autre cour en termes de fiche technique : 4 cylindres en ligne, plus de puissance (95 ch), design plus néo-rétro haut de gamme.
Avantages de la CB650R :
Un moteur plus puissant, plus lisse dans les hauts régimes
Un design très soigné, avec une finition premium
Un comportement très stable et rassurant
Avantages de la MT-07 :
Moins chère à l’achat comme à l’entretien
Plus légère et plus maniable
Plus disponible en occasion et en version A2
Ici, c’est une question de priorité. La CB650R est plus prestigieuse et performante, mais plus lourde et moins vive. La MT-07 garde l’avantage pour ceux qui veulent une moto fun et simple.
Points forts et faibles face à la concurrence
Ce que la MT-07 fait mieux que toutes les autres :
Le rapport fun/prix
La maniabilité pour tous les niveaux
Le plaisir immédiat au guidon
Ses limites :
Suspension de base, qu’on peut vouloir améliorer
Freinage perfectible
Manque d’équipements premium face aux modèles plus haut de gamme
Mais c’est aussi ce positionnement qui fait son succès : elle ne cherche pas à impressionner sur la fiche technique. Elle préfère séduire sur la route. Et elle y arrive très bien.
Prix de la Yamaha MT-07 neuve et d’occasion
Prix en concession (modèle neuf)
En 2024, le prix de la Yamaha MT-07 neuve débute aux alentours de 7 999 € TTC pour la version de base. Ce tarif peut varier légèrement selon les concessions, les promotions en cours ou les éventuelles options installées (coloris spéciaux, accessoires d’origine).
Voici ce qu’on peut attendre niveau budget à l’achat :
Version standard : environ 8 000 €
Version 35 kW pour permis A2 : même prix, bridage d’usine sans surcoût
Ajout d’accessoires Yamaha (mini bulle, poignées chauffantes, etc.) : +200 à 800 € selon les choix
Comparée à ses concurrentes, elle reste très compétitive, surtout face à des modèles qui flirtent facilement avec les 9 000 voire 10 000 €.
Le marché de l’occasion
C’est là que la MT-07 révèle une autre de ses forces : un marché de l’occasion très actif, avec beaucoup de choix et une décote raisonnable.
Voici une estimation des prix selon l’année :
Année
Kilométrage moyen
Prix moyen constaté
2023
< 5 000 km
7 000 – 7 500 €
2021–2022
5 000 – 15 000 km
6 000 – 6 800 €
2018–2020
15 000 – 30 000 km
5 000 – 6 000 €
2014–2017
30 000+ km
3 500 – 4 800 €
Les versions bridées A2 sont très demandées, et les modèles bien entretenus conservent une bonne valeur de revente. À noter : les MT-07 n’ayant pas subi de gros changements techniques, même les modèles de 2014 peuvent encore séduire s’ils sont en bon état.
Valeur de revente
La MT-07 bénéficie d’une forte cote d’amour, ce qui joue en faveur de sa valeur résiduelle. Ce n’est pas une moto qui reste longtemps en vente si elle est propre, bien entretenue et vendue au bon prix.
Autre avantage : son image de moto fiable et facile à vivre rassure les acheteurs, notamment les jeunes permis, qui sont souvent en quête de leur première “vraie” moto. C’est donc un investissement peu risqué si tu envisages de la revendre plus tard.
Entretien de la Yamaha MT-07
Révisions et coûts moyens
L’un des gros avantages de la MT-07, c’est son coût d’entretien raisonnable. Yamaha a conçu ce moteur CP2 pour être fiable, endurant, et facile à entretenir. Les intervalles de révision sont bien espacés, ce qui évite des passages trop fréquents en atelier.
Voici les principales opérations à prévoir :
Révision tous les 10 000 km ou 1 an (huile, filtre, contrôle général)
Bougies à 20 000 km
Réglage du jeu aux soupapes à 40 000 km
Kit chaîne à changer entre 25 000 et 35 000 km
Pneus et plaquettes : selon l’usage, tous les 10 à 15 000 km
Côté tarifs, en concession Yamaha :
Petite révision (vidange + filtre) : entre 120 et 180 €
Révision intermédiaire : entre 250 et 300 €
Gros entretien (jeu aux soupapes) : environ 500 à 600 €
En garage indépendant, les prix peuvent baisser de 20 à 30 %. Si tu fais toi-même l’entretien courant, les pièces sont faciles à trouver et peu coûteuses (filtre à huile : ~10 €, bougies : ~30 € les 2).
Fiabilité et retour sur l’entretien
Le moteur CP2 est réputé pour sa fiabilité à long terme. Il n’y a pas de faiblesses majeures connues. Certains exemplaires ont dépassé les 80 000 km sans problème majeur, avec un entretien suivi.
Les seuls points à surveiller régulièrement :
Le tendeur de chaîne de distribution, parfois bruyant sur les premières générations
L’embrayage, qui peut s’user un peu plus vite si on roule fort en ville
Les connectiques électriques : s’assurer qu’elles sont bien protégées de l’humidité
Hormis ça, c’est une moto robuste, qui encaisse bien les kilomètres, même en usage quotidien. Elle convient parfaitement à ceux qui veulent rouler sans se prendre la tête ni exploser leur budget entretien.
Quels sont les points à surveiller ?
Avant d’acheter une MT-07 d’occasion ou même de continuer à rouler sereinement, voici quelques points à vérifier régulièrement :
Kit chaîne : graissage fréquent et tension correcte
Suspension arrière : vérifier l’usure sur les modèles plus anciens
Freins : le mordant peut se dégrader avec le temps, penser à changer les durites pour des modèles renforcés si besoin
Corrosion : certaines vis ou pièces du cadre peuvent s’oxyder si la moto a dormi dehors
En résumé, c’est une moto peu capricieuse, mais qui apprécie d’être bien entretenue pour durer. L’entretien est simple, les pièces accessibles, et la communauté très active pour aider à diagnostiquer ou réparer en cas de souci.
Accessoires et personnalisation
Les équipements les plus populaires
La Yamaha MT-07, avec son style épuré et sa plateforme accessible, est une excellente base pour la personnalisation. De nombreux motards choisissent d’y ajouter des accessoires pour améliorer le confort, le look ou les performances. Voici ceux qui reviennent le plus souvent :
Saute-vent ou bulle courte : indispensable pour réduire la pression du vent, surtout sur voie rapide.
Poignées chauffantes : très utiles pour les rouleurs hivernaux, même si la MT-07 n’est pas vendue avec d’origine.
Selle confort : la selle d’origine est correcte, mais peut s’avérer dure sur longues distances.
Support de top-case ou sacoches latérales : pour ceux qui utilisent la moto en mode commuting ou voyage.
Crash-bars ou patins de protection : pour protéger le moteur et le cadre en cas de chute à l’arrêt ou à basse vitesse.
Tous ces équipements sont disponibles chez Yamaha, mais aussi chez des marques spécialisées comme SW-Motech, Givi, Puig ou encore Ermax.
Préparer sa MT-07 pour les longs trajets ou la piste
La MT-07 n’est pas une GT, mais elle peut tout à fait être adaptée à des voyages de moyenne ou longue distance. Voici quelques éléments à considérer :
Installation de valises latérales ou sacoches cavalières
Ajout d’une bulle haute ou réglable pour améliorer la protection
Réglage ou remplacement de la suspension arrière pour un meilleur confort en duo ou chargé
Repose-pieds réglables pour gagner en ergonomie
Certains motards vont encore plus loin, en installant un guidon plus haut ou des commandes reculées pour adapter leur position de conduite à leurs besoins spécifiques.
Et pour la piste ? La MT-07 a une vraie cote auprès des amateurs de circuits, notamment grâce à son agilité. Il existe des kits pour :
Améliorer les suspensions (amortisseur arrière plus performant, cartouches de fourche)
Installer un échappement racing pour gagner quelques kilos et libérer la sonorité
Poser des commandes reculées pour une meilleure position d’attaque
Remplacer les carénages par des kits piste (poly, platines, etc.)
Inspirations de personnalisation (look, confort, performance)
La communauté autour de la MT-07 est très active, et les projets de personnalisation abondent sur les forums, YouTube et Instagram. On y trouve :
Des préparations café racer, avec selles monoplace, phares ronds et guidons bracelets
Des versions touring, équipées comme de vraies routières légères
Des configurations supermotard ou sportives, axées sur la performance et le fun
Des versions full black, flashy, ou repeintes façon replica MotoGP
La MT-07 est une toile blanche : chacun peut en faire ce qu’il veut. Elle offre un énorme potentiel de personnalisation, avec des pièces disponibles facilement et à prix raisonnables.
Conclusion
La Yamaha MT-07 mérite clairement son statut de best-seller. Elle coche quasiment toutes les cases : accessible, fun, économique, fiable, et personnalisable à souhait. Elle offre un rapport plaisir/prix que peu de motos peuvent égaler dans sa catégorie.
Que tu sois un jeune permis A2 en quête de ta première vraie moto, un motard urbain qui cherche un deux-roues polyvalent, ou un passionné de balades dominicales, la MT-07 saura répondre à tes attentes. Elle ne cherche pas à en mettre plein la vue sur la fiche technique, mais une fois en selle, elle délivre exactement ce qu’on attend d’elle : du plaisir brut, sans prise de tête.
Elle n’est pas parfaite : sa suspension mériterait mieux, et le freinage pourrait être plus mordant. Mais à ce niveau de prix, ce sont des compromis acceptables, surtout face à ce qu’elle propose en retour. Et avec un minimum d’entretien, elle t’accompagnera longtemps, sans t’obliger à vendre un rein à chaque révision.
En fin de compte, si tu cherches une moto simple, efficace, attachante, et que tu veux rouler sans te compliquer la vie, la Yamaha MT-07 est une valeur sûre. Elle n’est pas juste une bonne moto A2 : elle est une excellente moto tout court.
FAQ sur la Yamaha MT-07
La Yamaha MT-07 est-elle adaptée pour les débutants ?
Oui, totalement. Elle est légère, facile à prendre en main, et disponible en version bridée A2. C’est l’un des meilleurs choix pour débuter sans frustration, tout en gardant une moto capable de te suivre longtemps.
Quelle est la consommation moyenne de la Yamaha MT-07 ?
La MT-07 consomme en moyenne entre 4,0 et 4,5 L/100 km. Cela peut varier selon le style de conduite, mais elle reste l’une des motos les plus économiques de sa catégorie.
Peut-on voyager avec une Yamaha MT-07 ?
Oui, avec quelques aménagements (bulle, selle confort, bagagerie), elle peut être utilisée pour de longs trajets. Ce n’est pas une routière, mais elle est capable de faire plusieurs centaines de kilomètres par jour.
Combien coûte l’entretien annuel de la MT-07 ?
En moyenne, l’entretien annuel coûte entre 200 et 300 €, hors consommables. Si tu fais toi-même la vidange et les petits entretiens, les coûts peuvent être encore plus bas.
Quelle est la vitesse maximale de la MT-07 ?
La vitesse max tourne autour de 200 km/h en version libre. En version A2, elle est limitée à environ 160–170 km/h. Dans tous les cas, elle est bien assez vive pour rouler sereinement sur route et autoroute.
Faut-il débrider la MT-07 une fois le permis A obtenu ?
Ce n’est pas une obligation, mais c’est très courant. Le moteur CP2 est conçu pour bien fonctionner dans les deux versions. Une fois débridée, tu retrouves tout le potentiel de la moto, sans avoir à changer de machine.
Les scooters 125cc rencontrent un succès croissant en France, notamment en 2025 où ils s’imposent comme une alternative pratique et économique aux voitures, surtout en milieu urbain. Faciles à manier, accessibles avec un simple permis B complété d’une formation de 7 heures, ils séduisent aussi bien les jeunes actifs que les conducteurs plus expérimentés à la recherche de simplicité au quotidien.
Mais face à une offre toujours plus large et à des modèles qui évoluent chaque année, choisir le bon scooter 125cc peut vite devenir un vrai casse-tête. Performances, confort, autonomie, prix… les critères sont nombreux et les marques rivalisent d’ingéniosité pour attirer les acheteurs.
Ce guide est là pour t’aider à y voir plus clair. Après avoir passé en revue les modèles les plus recommandés et les critères essentiels à considérer, tu sauras exactement quel scooter correspond à ton usage et à ton budget. Ce n’est pas un simple comparatif, mais un véritable accompagnement pour faire un choix éclairé, durable et adapté à ton quotidien.
En bref
Les scooters 125cc sont idéaux pour les trajets urbains et périurbains.
Le Yamaha XMAX 125 et le Honda Forza 125 dominent le marché en 2025.
Les modèles électriques comme le Silence S01 Plus gagnent du terrain.
Des options économiques fiables existent dès 2 500 € (Peugeot Kisbee M 125, Suzuki Access).
Le choix dépend de ton usage, de ton budget et de tes priorités : confort, autonomie, technologie, etc.
Consulte nos tableaux comparatifs et fiches techniques pour affiner ta décision.
Pourquoi opter pour un scooter 125cc en 2025 ?
Le scooter 125cc a longtemps été considéré comme un compromis entre le deux-roues léger et la moto. En 2025, il devient une évidence pour beaucoup de conducteurs. Voici pourquoi ce format continue de s’imposer.
Une solution de mobilité taillée pour la ville
Avec la densification des centres urbains et l’augmentation du trafic, les scooters 125cc représentent une réponse idéale aux contraintes de la mobilité urbaine. Sa taille compacte permet de se faufiler facilement entre les voitures, de se garer sans difficulté, et de gagner un temps précieux sur les trajets quotidiens.
Il consomme en moyenne entre 2,5 et 3,5 litres aux 100 kilomètres, ce qui le rend bien plus économique qu’une voiture thermique. En période d’inflation, cet argument pèse lourd dans la balance.
Des avancées technologiques notables
Les constructeurs ont considérablement amélioré les scooters 125cc ces dernières années. En 2025, il n’est pas rare de trouver des modèles avec :
Un système de démarrage sans clé (keyless),
Une connectivité Bluetooth avec affichage des appels ou de la musique,
Un système de navigation intégré ou une application dédiée,
L’éclairage LED intégral et des tableaux de bord numériques,
L’ABS ou le freinage combiné (CBS) de série.
Ces évolutions apportent un vrai confort et une sécurité renforcée, autrefois réservés aux grosses cylindrées.
Un accès facilité avec le permis B
L’un des grands avantages des scooters 125cc, c’est qu’il est accessible aux titulaires du permis B (voiture), à condition d’avoir suivi une formation complémentaire de 7 heures. Pas besoin de passer le permis moto, ce qui permet à beaucoup de personnes de franchir le pas rapidement et sans se ruiner.
Un choix écologique… surtout en électrique
Les scooters électriques 125cc gagnent eux aussi du terrain. Même s’ils sont encore un peu plus chers à l’achat, ils offrent de vrais bénéfices : aucun bruit, pas d’émissions directes, des frais d’entretien réduits, et la possibilité de recharger chez soi ou sur des bornes publiques.
Ils sont éligibles à certaines aides financières comme le bonus écologique, ce qui peut représenter plusieurs centaines d’euros d’économies selon ta commune.
Critères de sélection d’un scooter 125cc
Acheter un scooter 125cc ne se résume pas à choisir le plus beau ou le moins cher. Il faut prendre en compte une série de critères qui influencent directement ton confort de conduite, la sécurité et la durabilité de ton investissement. Voici les plus importants.
Performances et consommation
Un scooter performant n’est pas forcément celui qui va le plus vite, mais celui qui répond bien à ton usage quotidien. En ville, un moteur souple et réactif pour les démarrages aux feux est un vrai plus. Sur routes départementales ou en zone périurbaine, un peu plus de puissance pour tenir les 90 km/h sans forcer sera appréciable.
La consommation est aussi à surveiller. Certains modèles bien conçus permettent de rouler plus de 300 km avec un plein de 8 litres. Si tu roules beaucoup, une faible consommation peut représenter une vraie économie annuelle.
Confort et ergonomie
Tu vas probablement passer de longues minutes, voire des heures, sur ton scooter. Le confort doit donc être une priorité. Vérifie :
La hauteur de selle : trop haute, elle peut être inconfortable pour les petits gabarits.
La position de conduite : jambes repliées ou tendues, repose-pieds, guidon ergonomique.
La qualité des suspensions : surtout si tu circules sur des routes dégradées.
La place pour un passager : certains scooters sont à l’aise en duo, d’autres beaucoup moins.
N’oublie pas le pare-brise ou la bulle : sur route, il peut vraiment améliorer ton confort en te protégeant du vent.
Capacité de rangement
Un scooter pratique doit pouvoir accueillir au minimum un casque intégral sous la selle. Certains modèles haut de gamme proposent même de loger deux casques ou d’ajouter un top-case sans nuire à l’équilibre du véhicule.
Pense aussi aux rangements secondaires : boîte à gants, prise USB pour recharger ton téléphone, crochet pour sac de courses… des petits détails qui font une grande différence au quotidien.
Prix et rapport qualité/prix
Les scooters 125cc couvrent une large gamme de prix : de 2 000 à plus de 12 000 euros pour les modèles les plus haut de gamme (électriques ou premium). Le bon réflexe : ne pas se focaliser uniquement sur le prix d’achat, mais aussi sur le coût d’usage : assurance, consommation, entretien, pièces détachées.
Certaines marques réputées offrent un excellent rapport qualité/prix et une bonne revente, ce qui te permettra de faire un bon investissement.
Fiabilité et entretien
La fiabilité est essentielle pour rouler sereinement. Les marques japonaises comme Honda, Yamaha ou Suzuki ont une solide réputation sur ce point. Mais d’autres constructeurs européens comme Peugeot ou Aprilia proposent aujourd’hui des modèles très bien conçus.
Un scooter fiable, c’est aussi un scooter facile à entretenir. Vérifie le coût et la disponibilité des pièces, l’accessibilité des garages partenaires, et si possible, la durée de la garantie.
Top 10 des meilleurs scooters 125cc en 2025
Cette sélection repose sur plusieurs critères : performances, rapport qualité/prix, fiabilité, confort et innovation. Les prix sont indicatifs et peuvent varier légèrement selon les régions et les équipements.
1. Yamaha XMAX 125 Tech MAX
Le XMAX 125 reste une référence incontournable dans sa catégorie. Avec son look sportif, ses finitions haut de gamme et son tableau de bord TFT connecté, il offre une expérience de conduite très complète.
Yamaha XMAX 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement liquide
Puissance
12 ch
Autonomie
Environ 300 km
Poids
166 kg
Capacité du réservoir
13 litres
Hauteur de selle
800 mm
Équipements
Tableau TFT connecté, ABS, contrôle de traction, démarrage sans clé
Prix indicatif
5 499 €
2. Honda Forza 125
Élégant, fiable et extrêmement bien équipé, le Forza 125 continue de séduire les amateurs de conduite fluide. Il excelle aussi bien en ville qu’en périphérie.
Honda Forza 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement liquide
Puissance
14 ch
Autonomie
Jusqu’à 500 km
Poids
161 kg
Capacité du réservoir
11,5 litres
Hauteur de selle
780 mm
Équipements
Pare-brise électrique, système Start & Stop, espace de rangement double casque
Prix indicatif
5 099 €
3. Yamaha NMAX 125
Compact, nerveux et connecté, le NMAX est idéal pour les trajets urbains. Il se distingue par son rapport qualité/prix et sa maniabilité.
Yamaha NMAX 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement liquide
Puissance
12 ch
Autonomie
Environ 280 km
Poids
131 kg
Capacité du réservoir
7,1 litres
Hauteur de selle
765 mm
Équipements
ABS, moteur Blue Core, écran LCD connecté via Yamaha MyRide
Prix indicatif
3 999 €
4. Honda PCX 125
Le PCX séduit par sa sobriété, sa souplesse et son efficacité. C’est un excellent choix pour un usage quotidien avec une vraie fiabilité.
Honda PCX 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement liquide
Puissance
12 ch
Autonomie
Environ 350 km
Poids
130 kg
Capacité du réservoir
8,1 litres
Hauteur de selle
764 mm
Équipements
Start & Stop, espace sous selle généreux, système de freinage combiné
Prix indicatif
3 899 €
5. Aprilia SR GT 125
Avec son style baroudeur et sa position de conduite plus haute, l’Aprilia SR GT cible les conducteurs dynamiques. Ses suspensions longues courses sont idéales sur routes dégradées.
Aprilia SR GT 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement liquide
Puissance
14 ch
Autonomie
Environ 300 km
Poids
144 kg
Capacité du réservoir
9 litres
Hauteur de selle
799 mm
Équipements
Suspensions longues, ABS, design aventurier, éclairage LED
Prix indicatif
4 299 €
6. Suzuki Access 125 (édition 2025)
Un modèle simple, léger, mais bien fini, qui mise sur la maniabilité et la discrétion. Il est très populaire en Asie et fait son chemin en Europe grâce à son prix agressif.
Suzuki Access 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement par air
Puissance
9 ch
Autonomie
Environ 250 km
Poids
103 kg
Capacité du réservoir
5 litres
Hauteur de selle
773 mm
Équipements
Écran digital TFT, démarrage à bouton, prise USB, selle plate
Prix indicatif
2 999 €
7. Peugeot Tweet 125
Avec ses grandes roues et sa position de conduite droite, le Tweet est très apprécié en ville. Son faible poids en fait une excellente option pour les petits gabarits.
Peugeot Tweet 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement par air
Puissance
10 ch
Autonomie
Environ 270 km
Poids
109 kg
Capacité du réservoir
5,7 litres
Hauteur de selle
770 mm
Équipements
Grandes roues 16″, freinage combiné (CBS), plancher plat, coffre de selle
Prix indicatif
2 799 €
8. Peugeot Kisbee M 125
L’un des scooters les plus accessibles du marché, parfait pour les débutants ou pour une utilisation très occasionnelle. Simple, mais efficace.
Peugeot Kisbee M 125 – Fiche technique
Moteur
Monocylindre 4 temps, refroidissement par air
Puissance
8 ch
Autonomie
Environ 240 km
Poids
90 kg
Capacité du réservoir
6,3 litres
Hauteur de selle
760 mm
Équipements
Plancher plat, coffre de selle, faible consommation, design compact
Prix indicatif
2 499 €
9. Silence S01 Plus (électrique)
Ce scooter électrique espagnol affiche des performances dignes d’un thermique. Il est taillé pour la ville, avec un système de batterie amovible innovant.
Silence S01 Plus – Fiche technique
Moteur
Moteur électrique équivalent 125cc (11 kW)
Puissance
11 kW (≈ 15 ch)
Autonomie
130 km (selon usage)
Poids
150 kg (avec batterie)
Batterie
Amovible 5,6 kWh – rechargeable sur prise domestique
Temps de charge
6-8 heures (prise standard)
Équipements
Tableau de bord numérique, marche arrière, régulateur, freinage régénératif
Prix indicatif
6 670 €
10. BMW CE 04 (électrique)
Le plus futuriste de la sélection, mais aussi le plus cher. Design audacieux, équipements haut de gamme, et technologie dernier cri en font un scooter à part.
Ce tableau est pensé pour mettre en lumière les atouts de chaque modèle selon ton budget, ton usage et tes préférences en matière de conduite.
Conseils pour choisir le scooter adapté à tes besoins
Le meilleur scooter 125cc n’est pas forcément celui qui trône en tête des comparatifs. C’est celui qui correspond à ton usage quotidien, à tes priorités et à ton budget. Voici quelques scénarios concrets pour t’aider à faire le bon choix.
Tu circules principalement en ville
Si tu es majoritairement en milieu urbain, privilégie un modèle compact, léger et maniable. Le Yamaha NMAX 125, le Honda PCX 125 ou le Peugeot Kisbee M 125 sont parfaits pour se faufiler entre les voitures, se garer facilement, et limiter la consommation.
Critères clés : faible poids, rayon de braquage court, faible consommation, freinage réactif.
Bonus utile : présence d’un démarrage sans clé ou d’une prise USB pour recharger ton téléphone en roulant.
Tu fais des trajets périurbains ou sur routes rapides
Dans ce cas, tu auras besoin d’un moteur un peu plus puissant et d’un meilleur confort. Le Honda Forza 125 ou le Yamaha XMAX 125 sont parfaitement taillés pour ça. Leur stabilité à haute vitesse, leur pare-brise protecteur et leur autonomie sont des atouts majeurs.
Bonus utile : coffre de grande capacité pour transporter tes affaires de bureau ou tes courses.
Tu débutes en deux-roues
Si tu n’as jamais conduit de scooter auparavant, commence avec un modèle simple et tolérant. Le Peugeot Tweet 125 ou le Suzuki Access 125 sont idéaux pour apprendre en douceur. Ils sont légers, faciles à prendre en main et peu exigeants en entretien.
Critères clés : maniabilité, selle basse, freinage combiné (CBS), prix raisonnable.
Bonus utile : un concessionnaire proche pour les révisions et la garantie.
Tu veux un scooter écolo et futuriste
Les modèles électriques comme le Silence S01 Plus ou le BMW CE 04 répondent à une autre philosophie. Si tu vis dans une grande ville avec des bornes de recharge accessibles, et que tu es prêt à investir dans un véhicule zéro émission, ces scooters sont faits pour toi.
Critères clés : autonomie réelle, batterie amovible ou station fixe, coût d’entretien réduit.
Bonus utile : aides financières locales (bonus écologique, prime à la conversion, etc.).
Tu as un budget serré
Pas de panique, certains scooters 125cc offrent un excellent rapport qualité/prix. Le Peugeot Kisbee M 125 ou le Tweet 125 permettent de t’équiper pour moins de 3 000 euros, tout en gardant un bon niveau de sécurité et de fiabilité.
Critères clés : coût d’achat, coût d’assurance, consommation, fiabilité à long terme.
Conclusion
Choisir un scooter 125cc en 2025, c’est avant tout faire le pari d’une mobilité plus fluide, plus économique et parfois plus écologique. Que tu sois un habitué des deux-roues ou que tu te lances pour la première fois, il existe forcément un modèle qui correspond à ton quotidien.
Le Yamaha XMAX 125 et le Honda Forza 125 s’imposent comme des valeurs sûres pour les utilisateurs exigeants. À l’autre bout du spectre, des modèles comme le Peugeot Kisbee M 125 ou le Suzuki Access 125 prouvent qu’on peut rouler malin sans se ruiner. Et si tu es prêt à franchir le cap de l’électrique, le Silence S01 Plus t’offre une expérience silencieuse et responsable, tandis que le BMW CE 04 t’embarque carrément dans le futur.
N’hésite pas à te rendre en concession pour tester plusieurs modèles. Rien ne vaut quelques kilomètres au guidon pour te faire une idée du confort, de l’agilité et du feeling général. Et surtout, prends en compte ton usage réel : fréquence, type de trajets, météo locale, budget global…
Enfin, pense à consulter les autres articles du blog pour approfondir certains aspects : guides d’entretien, accessoires utiles, équipements de sécurité, ou encore les dernières nouveautés électriques.
Si tu as des questions ou un modèle en tête, je t’invite à me les partager en commentaire : je me ferai un plaisir d’y répondre.
FAQ – Tout savoir sur les scooters 125cc
Quel scooter 125cc choisir pour un débutant ?
Pour un débutant, il vaut mieux choisir un modèle léger, facile à manier et peu puissant. Le Peugeot Kisbee M 125 ou le Suzuki Access 125 sont d’excellents choix : leur conduite est intuitive, et leur prix est accessible.
Quel est le scooter 125cc le plus fiable ?
Les modèles de Honda et Yamaha sont réputés pour leur fiabilité. Le Honda PCX 125 et le Yamaha NMAX 125, par exemple, bénéficient d’un excellent retour des utilisateurs et d’un entretien limité.
Quel scooter 125cc a le plus de reprise ?
Le Honda Forza 125 et l’Aprilia SR GT 125 offrent une excellente accélération grâce à leur moteur vif et leur transmission bien calibrée. Ils sont parfaits pour les trajets périurbains ou les dépassements.
Scooter électrique ou thermique : que choisir ?
Le thermique reste plus polyvalent pour les longues distances et la recharge rapide. L’électrique, comme le Silence S01 Plus, est idéal en ville, silencieux et écologique, mais demande une bonne organisation de la recharge.
Peut-on conduire un scooter 125cc avec un permis B ?
Oui, à condition d’avoir ton permis B depuis au moins 2 ans et de suivre une formation de 7 heures en auto-école (sauf si tu as déjà conduit un 125cc par le passé dans un cadre professionnel).
Quelle est la vitesse maximale d’un scooter 125cc ?
En moyenne, un scooter 125cc atteint une vitesse maximale entre 100 et 115 km/h. Les modèles les plus puissants peuvent monter un peu au-delà, surtout sur terrain plat.
Combien coûte l’entretien d’un scooter 125cc ?
L’entretien d’un scooter 125 dépend du modèle, mais prévois entre 200 et 400 euros par an pour les révisions classiques, pneus et consommables. Les scooters électriques ont généralement un coût d’entretien plus bas.
Renault fait partie des constructeurs automobiles les plus emblématiques de France. Avec des modèles populaires comme la Clio, la Mégane ou le Scénic, la marque au losange a su s’imposer dans le paysage automobile européen. Mais derrière cette notoriété se cache une réalité moins flatteuse : certains moteurs Renault ont connu de sérieux problèmes de fiabilité. Casses moteur prématurées, consommation d’huile excessive, pannes récurrentes… Certains blocs mécaniques sont devenus de véritables cauchemars pour leurs propriétaires.
Pourquoi cet article ? Parce qu’il est facile de se laisser séduire par une bonne affaire sur le marché de l’occasion, sans toujours savoir ce qui se cache sous le capot. Mon objectif est clair : t’aider à repérer les moteurs Renault à éviter à tout prix, que ce soit pour un achat futur ou pour mieux comprendre les risques liés à ton véhicule actuel.
Tu vas découvrir dans les lignes qui suivent une analyse détaillée des blocs moteurs les plus problématiques, les modèles concernés, les symptômes à surveiller et les conseils pour ne pas te retrouver avec une voiture bonne pour la casse.
En bref : les moteurs Renault à éviter
1.2 TCe (2012-2016) : casse moteur fréquente due à une surconsommation d’huile.
1.9 dCi (2001-2006) : turbo et vanne EGR très fragiles.
1.6 dCi (2011-2015) : défauts de coussinets de bielle, risque de casse sans signes avant-coureurs.
2.0 dCi (2005-2011) : problèmes de joint de culasse et consommation d’huile.
1.6 16v RS (2004-2009) : distribution capricieuse, soucis à haut régime.
Avant d’acheter un véhicule Renault d’occasion, pense à vérifier l’année de fabrication et le code moteur. Un bon entretien ne compensera pas toujours un défaut de conception.
Quels sont les moteurs Renault à éviter ?
Moteur
Problèmes principaux
Modèles concernés
Années à éviter
1.2 TCe
Surconsommation d’huile, casse moteur
Clio 4, Captur, Mégane 3, Duster, Kadjar
2012–2016
1.9 dCi
Turbo fragile, vanne EGR encrassée
Laguna 2, Scénic 2, Espace 3
2001–2006
1.6 dCi
Défaut de coussinets, injecteurs défectueux
Mégane 3, Scénic 3, Kadjar
2011–2015
2.0 dCi
Joint de culasse, consommation d’huile
Laguna 3, Koleos, Espace
2005–2011
1.6 16v RS
Poulie de déphasage, fiabilité à haut régime
Clio RS (2004–2009)
2004–2009
Tous les moteurs Renault ne se valent pas. Si certains blocs affichent une fiabilité exemplaire, d’autres ont terni l’image de la marque à cause de défauts techniques majeurs. Voici ceux qui posent (ou ont posé) le plus de problèmes, accompagnés de faits précis, de modèles concernés, et des années à risque.
1. Le moteur 1.2 TCe (H5Ft)
Ce moteur essence suralimenté, lancé en 2012, équipe de nombreux modèles Renault, Dacia et même Nissan. Il a été commercialisé jusqu’en 2016, date à laquelle Renault a commencé à reconnaître ses failles.
Risques accrus en cas d’oubli ou de retard de vidange.
Défaut reconnu par Renault, mais prise en charge souvent partielle ou tardive.
Période à éviter : moteurs renault produits entre 2012 et 2016. Certaines versions corrigées après 2017 sont moins problématiques.
2. Le moteur 1.9 dCi
Très répandu dans les années 2000, ce bloc diesel a équipé un grand nombre de véhicules Renault. Si ses performances étaient intéressantes à l’époque, sa fiabilité a posé de nombreux problèmes.
Modèles concernés : Laguna 2, Scénic 2, Espace 3 et 4, Mégane 2, Vel Satis.
Problèmes récurrents :
Casse du turbo à cause d’une mauvaise lubrification.
Encrassement chronique de la vanne EGR.
Casse moteur due à la défaillance du système d’injection.
Boîtier papillon fragile.
FAP défectueux sur les dernières versions.
Période à éviter : moteurs renault produits entre 2001 et 2006.
3. Le moteur 1.6 dCi (R9M)
Présenté comme une alternative moderne et économique, ce moteur a pourtant suscité de nombreuses plaintes. Il équipe des véhicules à partir de 2011.
Injecteurs défaillants, notamment dans les premières séries.
Usure prématurée des coussinets de bielle, même avec un entretien rigoureux.
Bruits anormaux dès 50 000 km.
Aucun rappel officiel de Renault, mais de nombreuses campagnes silencieuses chez les concessionnaires.
Période à éviter : blocs moteurs renault produits entre 2011 et 2015.
4. Le moteur 2.0 dCi
Ce moteur diesel, censé remplacer le 1.9 dCi, n’a malheureusement pas fait mieux sur le plan de la fiabilité.
Modèles concernés : Espace 4, Laguna 3, Koleos, Vel Satis.
Problèmes récurrents :
Joint de culasse fragile provoquant des fuites internes.
Consommation excessive d’huile.
Pompes à injection capricieuses.
Difficultés de démarrage à froid.
Coût de réparation très élevé : entre 2 000 € et 5 000 € selon les cas.
Période à éviter : moteurs renault de 2005 à 2011.
5. Le moteur 1.6 16v (K4M) – version RS
Ce moteur atmosphérique, surtout présent sur les versions sportives type Clio RS, est loin d’être aussi fiable qu’il y paraît.
Modèles concernés : moteurs renault pour Clio 2 RS, Clio 3 RS.
Problèmes récurrents :
Problèmes de distribution (poulie de déphasage bruyante ou défectueuse).
Fragilité de certains composants internes à haut régime.
Défauts de bobines d’allumage.
Manque de fiabilité électronique sur les versions sportives.
Période à éviter : moteurs renaults versions produites entre 2004 et 2009.
Comment identifier un moteur à problème ?
Tu envisages d’acheter une Renault d’occasion ou tu veux simplement savoir si ton moteur est concerné par des problèmes connus ? Voici les méthodes et réflexes indispensables pour détecter les blocs à éviter avant qu’il ne soit trop tard.
Vérifier le code moteur
Le moyen le plus sûr d’identifier un moteur est de repérer son code exact. Ce code figure sur la carte grise (rubrique P5), mais il peut aussi être gravé sur le moteur lui-même, souvent sur une plaque rivetée ou une gravure sur le bloc moteur.
Pourquoi c’est important : deux voitures identiques (par exemple deux Mégane 3) peuvent embarquer des moteurs très différents selon la version, l’année et la finition. Seul le code moteur permet de faire le lien précis avec les références problématiques.
Se méfier des années de production critiques
Certains moteurs Renault ont connu des problèmes uniquement sur certaines périodes. Le problème, c’est que beaucoup d’acheteurs ne prêtent attention qu’au kilométrage et au modèle. Grave erreur.
Voici un rappel rapide des plages de production à haut risque :
1.2 TCe : 2012-2016
1.9 dCi : 2001-2006
1.6 dCi : 2011-2015
2.0 dCi : 2005-2011
Si le moteur que tu envisages tombe dans cette fourchette, redouble de vigilance.
Demander l’historique d’entretien complet
Un moteur fragile peut vivre plus longtemps s’il a été rigoureusement entretenu. À l’inverse, même un moteur réputé fiable peut devenir une bombe à retardement s’il a été négligé.
Vérifie notamment :
La régularité des vidanges (tous les 10 000 à 15 000 km max).
Le remplacement du turbo ou des injecteurs.
Les factures de remplacement de pièces sensibles (vanne EGR, courroie de distribution, segments, bobines…).
Astuce : si le vendeur te dit qu’il n’a pas les factures mais que tout a été « fait chez Renault », demande-lui simplement de te fournir l’historique via le réseau. Un garage Renault peut accéder à tout l’historique d’entretien si les révisions ont été faites chez eux.
Utiliser des outils de vérification
Plusieurs plateformes te permettent de contrôler gratuitement ou à moindre coût l’historique du véhicule :
Histovec.gouv.fr : site officiel français, accessible avec la carte grise. Tu y trouveras les changements de propriétaire, sinistres, etc.
Oscaro, Mister Auto : pour vérifier les pièces compatibles avec un moteur.
Forums spécialisés (Planète Renault, Forum Auto, etc.) : riches en retours d’expérience très utiles pour repérer les modèles à problèmes.
Repérer les signes visibles de fatigue moteurs renault
Lors de l’essai routier ou de l’inspection, garde l’œil ouvert. Même si tu n’es pas mécano, certains signes doivent te mettre la puce à l’oreille :
Fumée bleue ou blanche à l’échappement.
Bruits métalliques ou cognements au ralenti.
Huile noire épaisse ou manquante sur la jauge.
Voyants moteur ou injection allumés.
Fuite d’huile visible sur le carter ou sous le moteur.
Si plusieurs de ces éléments sont présents, il vaut mieux passer ton chemin. Un bon moteur, même ancien, tourne de façon régulière, sans vibrations excessives, sans fumée ni odeurs suspectes.
Si tu possèdes déjà l’un de ces moteurs : que faire ?
Découvrir que le moteur de ta voiture fait partie des modèles à éviter peut être stressant. Mais pas de panique : tout n’est pas perdu. Il est possible de limiter les dégâts avec un bon entretien, une conduite adaptée et un peu de vigilance. Voici ce que tu peux faire dès maintenant.
Adopter une rigueur d’entretien irréprochable
Certains problèmes mécaniques surviennent non pas à cause d’un défaut isolé, mais à cause d’un cumul de négligences. Si tu sais que ton moteur est à risque, chaque vidange, chaque filtre remplacé peut faire la différence.
À faire sans compromis :
Vidange tous les 10 000 à 15 000 km (même si le carnet prévoit 30 000).
Remplacer le filtre à huile à chaque vidange.
Surveiller la consommation d’huile tous les 1 000 km.
Nettoyer la vanne EGR tous les 20 000 à 30 000 km (ou la faire remplacer si nécessaire).
Remplacer le turbo à la moindre perte de puissance ou bruit suspect.
Attention : ne fais jamais l’impasse sur la courroie de distribution. Un remplacement préventif est moins coûteux qu’une casse moteur.
Adapter ta conduite au moteur
Certains moteurs Renault (notamment les TCe et dCi) n’aiment pas être brusqués à froid ou sollicités en sous-régime.
Conseils utiles :
Évite les montées en régime avant que le moteur ne soit chaud (température d’huile, pas juste du liquide de refroidissement).
Ne roule pas systématiquement en sous-régime pour “économiser”.
Privilégie des trajets réguliers pour éviter l’encrassement (surtout en diesel).
Être attentif aux signaux faibles
Beaucoup de pannes concernant les moteurs Renault donnent des signes avant-coureurs. Il faut savoir les repérer à temps pour agir rapidement et éviter la casse.
Signes à surveiller :
Bruits métalliques, cognements inhabituels.
Perte de puissance soudaine.
Fumée excessive à l’accélération.
Voyant moteur clignotant (signe de problème grave, pas juste une alerte).
Niveau d’huile qui chute anormalement entre deux vidanges.
Un diagnostic électronique (souvent gratuit dans les centres auto) peut permettre de détecter des codes d’erreur avant qu’ils n’aboutissent à une panne réelle.
Réparer ou vendre : que choisir ?
Tout dépend de l’état général de la voiture, du kilométrage, et de ton budget.
Tu peux envisager de réparer si :
La voiture a moins de 150 000 km.
Le châssis, la boîte et les équipements sont en bon état.
Tu fais les réparations toi-même ou tu as un bon mécano.
Tu peux envisager de vendre si :
Le moteur montre déjà des signes de faiblesse.
Le coût des réparations dépasse la valeur de la voiture.
Tu veux passer à un modèle plus fiable.
Dans tous les cas, sois honnête avec l’acheteur. Mentionner les problèmes connus peut sembler contre-productif, mais cela évite les litiges juridiques et renforce ta crédibilité.
Les moteurs Renault réputés fiables (bonus)
Il serait injuste de ne parler que des mauvais élèves. Renault a aussi conçu plusieurs moteurs qui, bien entretenus, affichent une longévité et une robustesse exemplaires. Voici quelques références que tu peux considérer les yeux (presque) fermés si tu cherches une Renault d’occasion sans prise de tête.
Le moteur 1.5 dCi (K9K) – après 2010
Ce moteur diesel est l’un des plus populaires de Renault. Il a connu des débuts difficiles, notamment à cause d’injecteurs fragiles avant 2008. Mais les versions post-2010 ont été largement fiabilisées.
Fiabilité reconnue si bien entretenu (vidanges régulières, bon gasoil).
Distribution par courroie facile à remplacer.
Très bon rapport performance/économie.
Conseil : privilégier les versions 85 ch et 90 ch après 2011. Éviter les modèles antérieurs à 2008 sauf si l’historique est limpide.
Le moteur 2.0 essence atmosphérique
Ce moteur simple, sans turbo ni injection directe, a été utilisé sur des modèles comme la Laguna, l’Espace ou encore le Koleos. Il ne paie pas de mine en termes de performances, mais il est très endurant.
Modèles concernés : Laguna 2 et 3, Espace 3 et 4, Koleos, Scénic.
Ses points forts :
Fiabilité mécanique quasi irréprochable.
Peu de soucis électroniques ou de capteurs.
Acceptation du carburant E10 (voire E85 sur certains modèles).
Entretien peu coûteux.
Conseil : idéal pour un usage urbain ou familial tranquille. Il peut atteindre 300 000 km sans gros pépin.
Le moteur 1.6 dCi (R9M) – après 2016
Tu l’as vu plus haut : les premières versions de ce moteur posaient problème. Mais Renault a procédé à plusieurs améliorations mécaniques à partir de 2016. Résultat : un moteur devenu fiable, sobre et performant.
Bon compromis puissance/consommation (130 à 160 ch selon les versions).
Moins d’encrassement de la vanne EGR.
Meilleure résistance des bielles et coussinets.
Compatible avec des filtres à particules de dernière génération.
Conseil : choisir une version avec un historique d’entretien complet, notamment pour la chaîne de distribution.
Témoignages de conducteurs
Rien ne vaut l’avis de ceux qui ont vécu les galères mécaniques de l’intérieur. Voici quelques retours collectés sur les forums spécialisés et groupes Facebook dédiés aux utilisateurs de véhicules Renault.
Témoignage 1 – Propriétaire d’une Clio 4 1.2 TCe
« J’ai acheté ma Clio 4 de 2014 en 2020 avec 78 000 km au compteur. À 90 000, le voyant moteur s’allume. Verdict : consommation excessive d’huile, segments rincés, devis à 3 800 euros. Renault m’a proposé 30 % de prise en charge. J’ai préféré vendre la voiture. » — Julien, 36 ans, Lyon
Témoignage 2 – Utilisateur de Mégane 3 1.6 dCi
« Moteur cassé à 115 000 km. Aucun signe avant-coureur, juste une perte de puissance sur l’autoroute, puis le moteur a calé. Renault a reconnu un souci sur le coussinet de bielle, mais aucune prise en charge. » — Céline, 42 ans, région toulousaine
Témoignage 3 – Conducteur de Scénic 2 1.9 dCi
« Un cauchemar. Turbo changé à 120 000 km, vanne EGR à 130 000, et là je commence à entendre un bruit suspect côté moteur. J’ai arrêté les frais et je suis passé chez Toyota. » — Thierry, 49 ans, Nantes
Témoignage 4 – Bonne expérience avec un 1.5 dCi 90 (post-2012)
« J’ai une Dacia Sandero Stepway 1.5 dCi de 2015. Elle a 240 000 km, toujours entretenue chez Renault. Aucun souci à signaler à part un changement d’embrayage. Je referais le même achat sans hésiter. » — Amandine, 31 ans, Nancy
Témoignage 5 – Avis sur le 2.0 essence atmo
« Laguna 3 2.0 16v essence achetée à 98 000 km. Je roule beaucoup, elle est à 220 000 aujourd’hui. Aucun problème majeur, juste de l’entretien courant. C’est rare aujourd’hui. » — Pascal, 55 ans, Tours
Conclusion
Acheter une Renault, ce n’est pas forcément jouer à la roulette russe. Mais il faut savoir que certains moteurs ont connu de véritables échecs techniques, parfois coûteux, parfois même dangereux. Le 1.2 TCe et le 1.9 dCi, en particulier, figurent parmi les blocs les plus problématiques de la marque. D’autres, comme le 1.6 dCi ou le 2.0 dCi, posent également question selon les séries et les années de production.
Pour autant, il existe aussi de bonnes surprises. Le 1.5 dCi post-2010, le 2.0 essence atmosphérique ou encore les dernières versions du 1.6 dCi montrent qu’il est tout à fait possible de rouler longtemps et sereinement en Renault… à condition de bien s’informer avant d’acheter.
Si tu es en train de chercher une voiture d’occasion, garde cette règle en tête : mieux vaut un moteur réputé fiable avec un bon historique d’entretien qu’un modèle plus récent mais douteux mécaniquement.
Et si tu possèdes déjà l’un des moteurs cités plus haut, pas de panique : un entretien rigoureux, une conduite souple et un bon diagnostic peuvent souvent repousser l’échéance d’une panne grave.
Tu veux partager ton expérience, poser une question ou recommander un moteur fiable ? Les commentaires sont ouverts. Et si tu penses que cet article peut éviter des galères à un ami ou un proche, n’hésite pas à le partager.
FAQ – Moteurs Renault à éviter
Quels sont les moteurs Renault les moins fiables ?
Parmi les moteurs Renault les plus souvent signalés comme peu fiables, on retrouve :
Le 1.2 TCe (problèmes de consommation d’huile et casse moteur)
Le 1.9 dCi (usure prématurée du turbo et de la vanne EGR)
Le 1.6 dCi (défaut de coussinets de bielle)
Le 2.0 dCi (problèmes de joint de culasse) Ces moteurs ont concerné des milliers de véhicules entre 2001 et 2016.
Est-ce que Renault a reconnu ces problèmes officiellement ?
Dans le cas du 1.2 TCe, Renault a admis des défauts de conception et proposé une prise en charge partielle des réparations pour certains véhicules. Pour les autres moteurs, les campagnes ont été plus discrètes, avec parfois des prises en charge au cas par cas dans le réseau.
Comment savoir si ma voiture est équipée d’un moteur à risque ?
Tu peux consulter le code moteur sur la carte grise (rubrique P5) ou dans le compartiment moteur. Ensuite, compare ce code aux listes connues de moteurs problématiques. Tu peux aussi vérifier l’année de fabrication du moteur, certains problèmes n’affectant que certaines périodes.
Existe-t-il des moteurs Renault vraiment fiables ?
Oui, plusieurs moteurs Renault sont réputés pour leur fiabilité, notamment :
Le 1.5 dCi (à partir de 2010)
Le 2.0 essence atmosphérique
Le 1.6 dCi après 2016 Ces blocs, bien entretenus, peuvent dépasser les 250 000 km sans souci majeur.
Que faire si mon moteur est concerné par un défaut connu ?
Il est important de :
Respecter un entretien rigoureux (vidange, filtres, contrôles)
Surveiller les signes d’alerte (fumées, pertes de puissance, bruits anormaux)
Consulter un garage Renault pour savoir si une prise en charge est envisageable En cas de doute, un diagnostic électronique peut t’apporter des réponses rapides et éviter des réparations coûteuses.
Le style café racer fascine les amateurs de deux-roues depuis des décennies. Né dans l’Angleterre des années 60, il ne cesse de renaître à travers des motos modernes aux lignes rétro, élégantes et dynamiques. Mais avec une offre toujours plus variée, il devient difficile de choisir la meilleure moto café racer selon son profil, son budget ou son niveau de permis.
Dans cet article, je vais te guider pas à pas à travers les modèles incontournables, les critères de choix essentiels, ainsi que des conseils concrets pour acheter ou transformer une moto en véritable café racer. Que tu sois à la recherche d’un modèle pour le permis A2, d’une 125 au look vintage ou d’une machine performante au style affirmé, tu trouveras ici toutes les informations nécessaires pour faire un choix éclairé.
Tu es prêt ? On commence par les bases : qu’est-ce qu’une moto café racer exactement ?
En bref : que faut-il retenir sur les motos café racer ?
Le café racer est un style de moto rétro, inspiré des années 60, apprécié pour son look épuré et sportif.
Il existe des modèles pour tous les niveaux de permis : A1 (125 cm³), A2 et A.
Les meilleures motos café racer en 2025 incluent la Royal Enfield Continental GT 650, la Triumph Thruxton RS, et la Mash Black Seven 125.
Tu peux transformer une moto standard en café racer avec un budget maîtrisé (2 000 € à 6 000 €).
Attention à la légalité des modifications si tu customises ta machine.
On peut acheter une café racer neuve en concession, d’occasion ou chez un préparateur.
Qu’est-ce qu’une moto café racer ?
Le café racer n’est pas qu’un style de moto, c’est une philosophie à part entière. Minimaliste, nerveux, et taillé pour l’asphalte, il incarne une époque où les motards voulaient allier performance et esthétique brute. Pour bien comprendre l’engouement autour de ces machines, il faut remonter à leurs origines et décrypter leur ADN mécanique et visuel.
Origines et histoire
Le terme « café racer » émerge dans le Londres des années 1960. À l’époque, de jeunes motards surnommés « rockers » ou « ton-up boys » se retrouvent dans des cafés emblématiques comme le Ace Café. Leur objectif : tuner des motos pour les rendre plus rapides et filer d’un point à un autre avant la fin d’un morceau joué sur le juke-box.
Les motos de l’époque sont souvent des bicylindres anglais (Triumph, Norton, BSA) modifiées pour atteindre les 100 mph (160 km/h), symbole ultime de performance urbaine. Ces motos dépouillées au maximum donnent naissance à un style bien particulier.
Le look emblématique du café racer
Une moto café racer se reconnaît entre mille grâce à plusieurs éléments distinctifs :
Une position de conduite agressive avec guidons bas (bracelets)
Une selle monoplace, souvent avec une coque arrière profilée
Un réservoir sculpté pour y loger les genoux
Des lignes épurées et une absence de superflu
Un phare rond à l’avant et souvent un feu arrière minimaliste
Ce look rétro est aujourd’hui repris par de nombreuses marques qui proposent des motos au style vintage mais équipées de technologies modernes.
Pourquoi elles reviennent à la mode
Le retour en grâce du style café racer s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, l’esthétique néo-rétro plaît énormément à ceux qui veulent une moto avec du caractère, loin des sportives plastifiées. D’autre part, les motos café racer permettent de rouler avec un look unique sans pour autant sacrifier la performance.
Autre avantage : leur polyvalence. On trouve des café racers en version 125 cm³ pour les débutants comme en 1200 cm³ pour les pilotes confirmés. Ce style touche donc un public large, attiré par le charme de l’ancien combiné à la fiabilité du moderne.
Comment choisir une moto café racer ?
Choisir une moto café racer, ce n’est pas simplement une question de goût esthétique. Plusieurs critères entrent en jeu pour trouver le modèle qui correspond à ton niveau d’expérience, à ton style de conduite et à ton budget. Que tu sois débutant, motard aguerri ou amateur de belles mécaniques, voici les points essentiels à prendre en compte avant d’acheter.
Neuve ou d’occasion ?
C’est souvent la première décision à prendre.
Les modèles neufs offrent la tranquillité d’esprit : garantie constructeur, fiabilité, technologies modernes (ABS, injection, tableau de bord digital). Ils sont idéals si tu recherches une moto prête à rouler sans surprises, au look vintage mais aux normes actuelles.
Les modèles d’occasion, quant à eux, peuvent être une bonne affaire, surtout si tu vises un projet de personnalisation. On trouve sur le marché de nombreuses bases intéressantes (Honda CB, Yamaha XSR, Suzuki GS, etc.) à transformer. Attention cependant à bien vérifier l’état général, l’entretien, et les modifications déjà effectuées pour éviter les mauvaises surprises.
Critères à prendre en compte
1. La cylindrée et le type de permis
125 cm³ : accessibles dès 16 ans (avec permis A1 ou équivalent permis B + formation), elles sont parfaites pour les débutants.
Permis A2 : limité à 47,5 ch, il donne accès à une grande variété de modèles intermédiaires très bien adaptés au style café racer.
Permis A : pour ceux qui veulent une moto puissante et performante, sans limite de cylindrée ni de puissance.
2. Le poids et la maniabilité
Une vraie café racer doit être agile. Privilégie des motos légères, surtout si tu débutes. Entre 120 et 180 kg à sec, c’est une bonne plage pour garder du confort et du contrôle.
3. Le moteur
Le bicylindre en ligne est souvent privilégié pour son couple à bas régime et sa souplesse. Les monocylindres sont également présents sur les petites cylindrées. Pour les plus expérimentés, les moteurs trois ou quatre cylindres offrent une puissance linéaire et une belle montée dans les tours.
4. L’ergonomie et le confort
Un café racer a souvent une position de conduite basculée vers l’avant, qui peut fatiguer sur de longs trajets. Certains modèles récents proposent des compromis avec des guidons relevés ou semi-bracelets plus confortables.
5. Le style et la personnalisation
Certains modèles sont pensés dès l’origine pour être customisés. Si tu envisages des modifications (peinture, selle, phare, pots), choisis une moto avec un châssis simple et une communauté active autour (disponibilité des pièces, tutoriels, forums).
Permis moto : A2, A, ou 125 cm³ ?
Voici un résumé pour t’aider à savoir quelle catégorie te concerne :
Permis
Âge minimum
Puissance max
Exemples de motos café racer
A1
16 ans
15 ch / 125 cm³
Mash Black Seven 125, Orcal Astor 125
A2
18 ans
47,5 ch
Royal Enfield Continental GT 650, Honda CB500F (customisée)
A
20 ans ou après 2 ans de A2
Illimitée
Triumph Thruxton RS, BMW R NineT Racer
Choisir une moto café racer, c’est trouver un équilibre entre look, confort et adéquation avec ton permis. Une fois ce choix fait, tu peux explorer les modèles les plus pertinents du moment.
Les meilleures motos café racer du moment
Le marché actuel regorge de modèles café racer, allant de la 125 cm³ accessible au monstre néo-rétro premium. Pour t’aider à faire le bon choix, j’ai sélectionné les meilleures motos en les classant selon trois profils : les permis A2, les budgets limités et les passionnés en quête de performance.
Pour les permis A2
Les motos café racer pour permis A2 combinent style et accessibilité. Elles respectent la limite de puissance de 47,5 ch, tout en offrant un comportement routier sain et une esthétique affirmée.
Royal Enfield Continental GT 650
Inspirée des années 60, cette moto affiche un look rétro authentique, une position de conduite sportive et un moteur bicylindre de 648 cm³. Parfait équilibre entre style, couple et confort. Elle offre une vraie expérience café racer à un tarif contenu.
Caractéristiques techniques – Royal Enfield Continental GT 650
Cylindrée
648 cm³
Type de moteur
Bicylindre en ligne, 4T, refroidi par air/huile
Puissance
47 ch (34,6 kW)
Poids à vide
198 kg
Hauteur de selle
793 mm
Permis
A2
Brixton Crossfire 500
Une alternative urbaine au style tranché. Bicylindre en ligne, design agressif et équipement moderne (ABS, injection, fourche inversée). Facile à prendre en main, elle est idéale pour les jeunes permis.
Bien qu’à la base ce ne soit pas un café racer pur, la CB500F constitue une excellente base pour une transformation. Fiable, bien motorisée et compatible A2, elle permet une personnalisation poussée grâce à un large choix de pièces.
Caractéristiques techniques – Honda CB500F
Cylindrée
471 cm³
Type de moteur
Bicylindre parallèle, 4T, refroidi par liquide
Puissance
47,5 ch
Poids à vide
189 kg
Hauteur de selle
785 mm
Permis
A2
Pour un budget raisonnable
Les motos suivantes sont parfaites pour ceux qui veulent se lancer dans l’univers café racer sans se ruiner.
Mash Black Seven 125
Moteur monocylindre refroidi par air, design inspiré des années 70, instrumentation analogique. C’est une excellente moto pour débuter, au style néo-rétro assumé. Légère, maniable, et très économique à l’usage.
Caractéristiques techniques – Mash Black Seven 125
Cylindrée
124 cm³
Type de moteur
Monocylindre, 4T, refroidi par air
Puissance
11 ch
Poids à vide
112 kg
Hauteur de selle
780 mm
Permis
A1 ou B avec formation
Bullit Spirit 125
Un look de café racer pur jus avec un petit monocylindre nerveux. Malgré sa petite cylindrée, elle offre de belles sensations en ville et une finition soignée pour le prix. Son poids plume est un vrai atout pour les jeunes conducteurs.
Caractéristiques techniques – Bullit Spirit 125
Cylindrée
125 cm³
Type de moteur
Monocylindre, 4T, refroidi par air
Puissance
11,5 ch
Poids à vide
115 kg
Hauteur de selle
840 mm
Permis
A1 ou B avec formation
Orcal Astor 125
Élégante, simple et fiable. Très prisée pour son style vintage et sa consommation réduite, elle est aussi très facile à personnaliser. Elle séduit les amateurs de motos classiques à petit prix.
Caractéristiques techniques – Orcal Astor 125
Cylindrée
124 cm³
Type de moteur
Monocylindre, 4T, refroidi par air
Puissance
10,2 ch
Poids à vide
124 kg
Hauteur de selle
780 mm
Permis
A1 ou B avec formation
Pour les passionnés de style et de performance
Ces modèles premium s’adressent aux motards expérimentés qui cherchent une machine de caractère, sans compromis sur le style ou la puissance.
Triumph Thruxton RS
La référence moderne du café racer. Moteur 1200 cm³, finitions haut de gamme, suspensions réglables, freinage Brembo. Elle conjugue performances sportives et design classique. Elle incarne l’esprit café racer dans sa version la plus raffinée.
Caractéristiques techniques – Triumph Thruxton RS
Cylindrée
1 200 cm³
Type de moteur
Bicylindre parallèle, 4T, refroidi par liquide
Puissance
105 ch (77 kW)
Poids à vide
197 kg
Hauteur de selle
810 mm
Permis
A
Ducati Scrambler Café Racer
Un design italien racé et une sonorité envoûtante. Cette version café racer du Scrambler 800 propose un comportement joueur et une belle qualité de fabrication. Elle s’adresse aux amateurs de motos agiles avec une touche premium.
Un moteur boxer iconique et un style inspiré des années 70. Position de conduite radicale, finitions irréprochables et une grande possibilité de personnalisation. C’est une machine de caractère qui ne passe jamais inaperçue.
Caractéristiques techniques – BMW R NineT Racer
Cylindrée
1 170 cm³
Type de moteur
Bicylindre à plat, 4T, refroidi air/huile
Puissance
109 ch (80 kW)
Poids à vide
220 kg
Hauteur de selle
805 mm
Permis
A
Et si tu veux transformer ta moto en café racer ?
Acheter une moto café racer prête à rouler n’est pas la seule option. Beaucoup de motards choisissent de transformer une moto standard en véritable café racer personnalisé. Ce choix offre plus de liberté esthétique et souvent une solution plus économique si tu bricoles toi-même. Encore faut-il bien choisir sa base et savoir par où commencer.
Quels modèles se transforment bien ?
Toutes les motos ne sont pas adaptées à une conversion café racer. Pour simplifier les modifications et conserver un bon comportement routier, certaines bases sont particulièrement populaires :
Honda CB 500 / 750 (années 70 à 90) : robustes, très répandues, faciles à démonter.
Yamaha XJ / XS : moteurs fiables et architecture simple.
BMW série R (R80, R100) : parfaites pour les transformations haut de gamme, look flat-twin mythique.
Suzuki GS : faciles à modifier, bonne disponibilité de pièces.
Triumph Bonneville (anciennes générations) : moteur à air, style classique prêt à customiser.
Les motos avec un cadre tubulaire simple sont plus faciles à modifier. Évite les sportives carénées, les trails à suspensions longues ou les scooters, qui ne se prêtent pas au style café racer.
Pièces indispensables pour une transformation
Pour obtenir le look café racer, certaines modifications sont presque incontournables. Voici les éléments principaux :
Guidons bracelets ou demi-guidons pour une position plus basse et sportive.
Selle café racer monoplace, souvent avec coque arrière ou « cul de poule ».
Phare rond à l’avant et feu arrière minimaliste.
Pneus à flancs classiques (type Avon Roadrider, Firestone Deluxe).
Silencieux court ou échappement relevé pour plus de caractère sonore.
Mini compteurs, clignotants à LED discrets, rétroviseurs embouts de guidon.
Peinture du réservoir dans un ton sobre ou vintage, parfois avec bandes centrales.
Attention : toute modification doit rester conforme aux normes de sécurité et au Code de la route. Certaines transformations exigent une homologation ou un passage aux Mines pour rester en règle.
Budget à prévoir pour une transformation
Voici une estimation réaliste pour un projet de transformation DIY :
Poste de dépense
Fourchette de prix
Moto de base d’occasion
1 000 € à 3 500 €
Pièces et accessoires
800 € à 2 000 €
Peinture / sellerie
200 € à 800 €
Main-d’œuvre (si pro)
1 000 € à 3 000 €
Tu peux donc transformer une moto pour un budget global entre 2 000 € et 6 000 €, selon ton niveau de bricolage et le soin apporté aux finitions.
Où acheter une moto café racer ?
L’achat d’une moto café racer peut se faire par plusieurs canaux selon que tu recherches un modèle neuf, une occasion à customiser, ou une création unique préparée par un professionnel. Voici les options les plus pertinentes pour trouver la perle rare, en fonction de ton budget et de ton projet.
Concessionnaires spécialisés
De nombreuses marques proposent aujourd’hui des modèles café racer directement en concession. C’est l’option la plus sûre si tu veux un véhicule homologué, fiable, garanti et prêt à rouler.
Avantages :
Garantie constructeur
Moto aux normes (homologation, sécurité, émissions)
Conseils personnalisés et possibilité d’essai
Exemples de marques à explorer :
Triumph : avec la gamme Modern Classics
Royal Enfield : Continental GT 650
Ducati : Scrambler Café Racer
Moto Guzzi : V7 Stone, V9
Mash, Brixton, Orcal : pour les petites cylindrées au look rétro
Marché de l’occasion : sites et conseils
Le marché de l’occasion regorge de bonnes affaires, en particulier pour ceux qui souhaitent transformer eux-mêmes leur moto en café racer.
Sites recommandés :
Leboncoin.fr
LaCentrale.fr
Facebook Marketplace
Forums spécialisés moto
Conseils avant achat :
Vérifie l’historique de la moto (entretien, réparations, propriétaires)
Examine la base mécanique (moteur, cadre, freins, pneus)
Méfie-toi des modifications non homologuées
Si possible, va voir la moto en personne et fais un essai
Privilégie les modèles populaires chez les préparateurs, car les pièces détachées sont plus faciles à trouver et la documentation est abondante.
Les préparateurs custom à connaître
Si tu recherches une moto café racer unique, transformée par un artisan ou un garage spécialisé, plusieurs ateliers français et européens se sont fait un nom dans le domaine.
Exemples de préparateurs reconnus :
FCR Original (France) : créations haut de gamme sur base Triumph, BMW, Royal Enfield
Bad Winners (France) : esthétique minimaliste, préparation sur mesure
Tamarit Motorcycles (Espagne) : spécialiste de la Triumph custom
Deus Ex Machina (Italie, Australie, USA) : style vintage très affirmé
Ce type de projet est plus coûteux, mais le résultat est à la hauteur : une moto unique, au style affirmé et personnalisée dans les moindres détails.
Conclusion
Le monde du café racer ne se résume pas à une simple tendance esthétique. C’est une culture, un hommage au passé motocycliste, et un moyen d’exprimer sa personnalité à travers une machine à la fois élégante et épurée.
Que tu sois débutant avec un permis A1 à la recherche d’une 125 au style vintage, que tu possèdes un permis A2 et veuilles une moto prête à rouler au look racé, ou que tu sois un passionné bricoleur prêt à créer ta propre machine sur base d’occasion, il existe un café racer pour chaque profil.
Nous avons vu qu’il est possible :
D’acheter une moto café racer neuve, fiable et conforme aux normes modernes
De trouver des modèles d’occasion à fort potentiel de transformation
D’investir dans une préparation haut de gamme chez des ateliers spécialisés
Mais quelle que soit l’option que tu choisis, l’essentiel est de rouler avec une moto qui te ressemble, qui t’inspire, et qui transforme chaque trajet en expérience unique.
Si cet univers te passionne, n’hésite pas à explorer les forums, les salons moto, et à t’entourer de la communauté café racer, très active en France et ailleurs.
Et toi, quelle moto café racer te fait rêver ? Partage tes modèles préférés ou ton projet perso dans les commentaires. Tu peux aussi partager cet article pour faire découvrir ce style mythique à d’autres passionnés.
FAQ autour des motos café racer
Lorsqu’on s’intéresse au style café racer, de nombreuses questions pratiques reviennent souvent. Voici une sélection des plus courantes, avec des réponses précises et utiles pour t’éclairer avant de te lancer.
Une moto café racer est-elle confortable ?
Le confort n’est pas le point fort des café racers, surtout ceux au style très puriste. Leur position de conduite est souvent inclinée vers l’avant, avec des guidons bas, une selle fine et peu rembourrée, et des repose-pieds reculés.
Cela dit, les modèles récents prennent en compte ce critère : certaines marques proposent des café racers avec une position de conduite plus neutre, une selle ergonomique et une meilleure suspension. Pour une utilisation quotidienne, mieux vaut éviter les modèles trop radicaux.
Peut-on rouler tous les jours avec ?
Oui, à condition de choisir un modèle adapté. Une moto café racer moderne peut tout à fait être utilisée comme moto de tous les jours. Il faudra toutefois accepter certains compromis :
Moins de protection contre le vent qu’un roadster ou un trail
Position parfois fatigante sur longs trajets
Capacité de chargement limitée (souvent aucune possibilité de top-case)
Pour un usage urbain ou pour des balades le week-end, c’est un excellent choix. Pour des trajets quotidiens de plus de 30 km, il faut tester la position pour vérifier qu’elle te convient.
Est-ce que c’est légal de modifier sa moto ?
Modifier une moto est légal dans certaines limites. Les changements esthétiques mineurs (peinture, phare, rétroviseurs homologués, clignotants LED, etc.) sont tolérés. En revanche, toute modification qui touche à la structure de la moto (cadre, échappement non homologué, suppression de garde-boue ou modification du système de freinage) peut entraîner une non-conformité.
Si la moto modifiée ne respecte plus l’homologation d’origine, elle peut être recalée au contrôle technique (bientôt obligatoire pour les deux-roues) ou entraîner une annulation d’assurance en cas d’accident.
Il est donc recommandé de :
Vérifier la légalité des pièces installées
Conserver les éléments d’origine
Informer ton assureur en cas de transformation majeure
Quels entretiens spécifiques prévoir ?
L’entretien d’un café racer dépend surtout de sa base mécanique. Si tu possèdes une moto moderne, l’entretien sera similaire à celui d’un roadster classique : vidanges régulières, contrôle des freins, vérification des câbles et des joints.
En revanche, pour une moto ancienne ou transformée :
Il faut surveiller les fixations, notamment celles des éléments ajoutés (selle, phare, pots)
Vérifier régulièrement l’installation électrique si elle a été modifiée
Nettoyer les carburateurs si le moteur n’est pas à injection
Entretenir les soudures ou éléments structurels modifiés
Une moto custom demande plus de suivi qu’un modèle de série, surtout si tu roules fréquemment ou en toutes saisons.